le taux de chômage en Suisse en septembre 2010 a reculé à 3,7 %. Le niveau du chômage corrigé des variations saisonnières reste supérieur à ce qu’il était avant 2009 mais il perd 0,5 point par rapport au pic de décembre dernier (cf. graphique). La nette reprise économique, avec notamment une croissance du PIB suisse élevée, a permis au marché du travail de se reprendre rapidement.
Toutefois, le nombre de chômeurs en Suisse en septembre 2010 reste important. Avec 145 959 chômeurs (cvs), les demandeurs d’emploi restent plus nombreux de 50 % comparé au printemps 2008. Même si le total baisse de près de 19 000 personnes depuis janvier 2010, il reste encore près de 46 400 personnes à réintégrer pour revenir à la situation pré-crise.
Toutefois, le nombre de chômeurs en Suisse en septembre 2010 reste important. Avec 145 959 chômeurs (cvs), les demandeurs d’emploi restent plus nombreux de 50 % comparé au printemps 2008. Même si le total baisse de près de 19 000 personnes depuis janvier 2010, il reste encore près de 46 400 personnes à réintégrer pour revenir à la situation pré-crise.
Au niveau du nombre d’emplois vacants, la nette remontée observée depuis mi-2009 se poursuit (f. graphique). Les offres d’emplois à plein-temps progressent de plus de 50 % de puis janvier dernier. Il s’agit d’un très bon signal concernant l’évolution du marché du travail sur le futur proche. Par conséquent, la baisse du nombre du taux de chômage suisse devrait se poursuivre.
Le taux en Suisse est nettement inférieur à celui du chômage en zone euro ou aux Etats-Unis (respectivement 10,1 % et 9,6 %).
La Suisse n’a pas connu une envolée aussi marquée du nombre de chômeurs durant la crise et n’est pas confrontée à la même problématique concernant le chômage de longue durée. Le pays est donc bien placé pour éviter une déflation (cf. inflation en Suisse) et maintenir une croissance économique en Suisse soutenue de sa demande interne à moyen terme.
Un environnement qui pourrait pousser la BNS à remonter ses taux en décembre 2010.
Le taux en Suisse est nettement inférieur à celui du chômage en zone euro ou aux Etats-Unis (respectivement 10,1 % et 9,6 %).
La Suisse n’a pas connu une envolée aussi marquée du nombre de chômeurs durant la crise et n’est pas confrontée à la même problématique concernant le chômage de longue durée. Le pays est donc bien placé pour éviter une déflation (cf. inflation en Suisse) et maintenir une croissance économique en Suisse soutenue de sa demande interne à moyen terme.
Un environnement qui pourrait pousser la BNS à remonter ses taux en décembre 2010.
