Référendum en Grèce : l’aide est suspendue et Papandréou sur un siège éjectable


Le référendum en Grèce fait peur à tout le monde et la pression internationale sur le gouvernement grec est forte. Mais ce référendum pourrait même ne pas être conduit à son terme.



Référendum en Grèce : l’aide est suspendue et Papandréou sur un siège éjectable
Le premier ministre grec a été convoqué au G20 à Cannes pour s’expliquer sur ses intentions de faire un référendum. La France et L’Allemagne restent ferme : le pays doit mettre en œuvre l’ensemble des mesures prise à Bruxelles du plan européen d’aide à la Grèce.

L’Europe menace la Grèce de suspendre l’aide. Le FMI précise aussi que le versement de la nouvelle tranche d’aide (8 milliards € au total) ne sera versé qu’une fois le référendum passé et l’ « incertitude levée ». La pression sur le Grèce est donc claire : pas d’aide si le plan européen est rejeté.

Les dirigeants français et allemand demande aussi d’avancer la date du référendum prévu en janvier. Ce référendum pourrait avoir lieu le 4 décembre. La question posée lors de cette consultation est aussi un enjeu important : appartenance à la zone euro ou bien acceptation du plan européen ? La première question à la préférence des partenaires européens.

Mais, ce matin, un nouveau coup de théâtre est venu perturber toutes ces discussions. Le premier ministre pourrait perdre sa majorité. Un vote de confiance est prévu demain matin. Il semble que l’avenir du référendum soit aussi conditionné à l’avenir politique du Premier ministre grec George Papandréou.

Finalement, ce projet de référendum en Grèce qui fait peur à tout le monde est encore très flou et ressemble à un baroud d’honneur pour Papandréou.

Équipe Gecodia.fr

Jeudi 3 Novembre 2011



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