La pression des marchés est actuellement très forte sur l’Italie et l’Espagne, avec notamment des taux 10 ans sur la dette obligataire d’Etat supérieurs à 6,2 % pour les taux d’intérêt italiens et autour de 5,5 % pour les taux espagnols.
Mais, ces deux pays sont loin d’être les plus gros émetteurs de nouvelle dette sur les marchés (hors refinancement). Depuis 2009, l’Etat français est de loin le pays qui fait le plus appel aux marchés pour financer son déficit public (cf. graphique pour le déficit de l’Etat central). Il y a certes des raisons à cela (état français plus centralisé) mais il n’empêche que les besoins de la France sont plus de 3 fois supérieurs à ceux de l’Allemagne.
Ainsi, il est crucial pour la France de rester à l’écart de la crise de la dette. Or, ces derniers temps, la dérive des spreads de la France a commencé.
Un déficit massif, une qualité de la dette dégradée, à part ça tout va bien pour le AAA…
Mais, ces deux pays sont loin d’être les plus gros émetteurs de nouvelle dette sur les marchés (hors refinancement). Depuis 2009, l’Etat français est de loin le pays qui fait le plus appel aux marchés pour financer son déficit public (cf. graphique pour le déficit de l’Etat central). Il y a certes des raisons à cela (état français plus centralisé) mais il n’empêche que les besoins de la France sont plus de 3 fois supérieurs à ceux de l’Allemagne.
Ainsi, il est crucial pour la France de rester à l’écart de la crise de la dette. Or, ces derniers temps, la dérive des spreads de la France a commencé.
Un déficit massif, une qualité de la dette dégradée, à part ça tout va bien pour le AAA…
