La consommation des ménages* en France sur les mois de juillet et août 2011 est quasi-stable, les dépenses en biens reculant de 0,2 % sur le mois en juillet et progressant de 0,2 % en août (juin : +0,9 %). En août, les ménages français ont dépensé pour 41,72 milliards € de consommation en biens (volume) contre 42,45 milliards € en février dernier (pic cyclique). Sur un an, la consommation de biens progresse de 0,3 %.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Les dépenses dans des biens fabriqués continuent de reculer (resp. -0,2 % et -0,5 % en juillet et août ; 49 % de la consommation de biens), principalement à cause des biens d’équipement du logement et du textile. Pour l’automobile, poste qui avait provoqué le recul de la consommation au T2 2011, les achats de voiture sont étales. L’alimentation (35 % de la consommation de biens) a légèrement progressé en août (+0,1 % sur le mois), mettant fin à 3 mois consécutifs de fortes contractions. Enfin, les achats de produits énergétiques (16 % du total) se redressent nettement sur l’été.
L’acquis de croissance pour la consommation des ménages sur le T3 2011 est légèrement positif (+0,5 %), le mois de juin ayant été un mois de rebond. Par conséquent, la croissance sur le troisième trimestre en France sera soutenu par les dépenses des ménages.
Pourquoi est-ce important ?
Comme nous l’écrivions dans notre article sur le taux d’épargne des ménages, nous ne nous attendons pas à ce que le consommateur français soit un poids pour la croissance française et au-delà la croissance de la zone euro (conso France : 13 % du PIB de la zone). Les derniers résultats de consommation vont dans ce sens.
Toutefois, il ne faut pas en attendre des miracles (ralentissement des revenus du fait des faibles créations d’emploi, confiance dans les choux et épargne de précaution). La tendance négative pour les biens d’équipements du logement (11% de la conso en volume), l’absence de relais à attendre de la part des ventes de voiture (12 % du volume) indiquent bien que les ménages se restreignent concernant les biens durables.
Le principal moteur de la croissance continuera à être très poussif à court terme. La stagnation, en place depuis 2008, va se poursuivre.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.
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Les dépenses dans des biens fabriqués continuent de reculer (resp. -0,2 % et -0,5 % en juillet et août ; 49 % de la consommation de biens), principalement à cause des biens d’équipement du logement et du textile. Pour l’automobile, poste qui avait provoqué le recul de la consommation au T2 2011, les achats de voiture sont étales. L’alimentation (35 % de la consommation de biens) a légèrement progressé en août (+0,1 % sur le mois), mettant fin à 3 mois consécutifs de fortes contractions. Enfin, les achats de produits énergétiques (16 % du total) se redressent nettement sur l’été.
L’acquis de croissance pour la consommation des ménages sur le T3 2011 est légèrement positif (+0,5 %), le mois de juin ayant été un mois de rebond. Par conséquent, la croissance sur le troisième trimestre en France sera soutenu par les dépenses des ménages.
Pourquoi est-ce important ?
Comme nous l’écrivions dans notre article sur le taux d’épargne des ménages, nous ne nous attendons pas à ce que le consommateur français soit un poids pour la croissance française et au-delà la croissance de la zone euro (conso France : 13 % du PIB de la zone). Les derniers résultats de consommation vont dans ce sens.
Toutefois, il ne faut pas en attendre des miracles (ralentissement des revenus du fait des faibles créations d’emploi, confiance dans les choux et épargne de précaution). La tendance négative pour les biens d’équipements du logement (11% de la conso en volume), l’absence de relais à attendre de la part des ventes de voiture (12 % du volume) indiquent bien que les ménages se restreignent concernant les biens durables.
Le principal moteur de la croissance continuera à être très poussif à court terme. La stagnation, en place depuis 2008, va se poursuivre.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.
