Le gouvernement allemand reste sur sa position concernant le fonds de secours européen (MES) : le montant est déjà conséquent (500 milliards d'euros) et ce qui compte est d'en assurer la mise en œuvre rapide à partir de juillet prochain.
"La position du gouvernement allemand n'a pas changé: il ne voit pas de nécessité d'augmenter le volume du Mécanisme européen de stabilité (MES) pour le moment", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, lors de la traditionnelle conférence de presse gouvernementale.
"La priorité du gouvernement est pour l'instant autre: il s'agit de décider sous quelle forme et en combien de tranche on doit activer le MES. Le gouvernement allemand est prêt à un signal fort", a-t-il ajouté.
Ainsi, l'Allemagne réaffirme son opposition à une fusion des capacités d'intervention du FESF (250 milliards d'euros restants) et de son successeur, le futur MES, portant le pare-feu financier de la zone euro à 750 milliards d'euros.
Le gouvernement allemand souligne aussi l'importance d'avoir des versements rapides pour les 80 milliards d'euros de fonds propres prévus pour le MES qui sont au cœur du MES. Les 250 milliards d'euros du FESF sont eux liés à des garantis elles mêmes liées aux notations sur les dettes publiques des Etats membres de la zone euro. Or, ces dernières ont déjà été réduites et le seront vraisemblablement encore dans les prochains mois pour certains pays (notamment la France, second contributeur à la note du FESF).
Ainsi, l'Allemagne préfère assurer un minimum plutôt que de faire des annonces sur un total de 750 milliards d'euros qui risque de n'être jamais réellement opérationnel.
Cette position table aussi sur une augmentation des capacités de prêts du FMI. Le FMI dispose actuellement de 250 milliards d'euros de capacités d'intervention. Le Fonds devant conserver des marges de manœuvre, un projet est en discussion sur l'augmentation de 500 milliards de dollars de la force de frappe du FMI, via des prêts directs.
Les Etats européens ont déjà donné un accord de principe sur 200 milliards d'euros (même si on ne sait pas trop sous quelle forme) et le Japon envisage de fournir jusqu'à 50 milliards de dollar selon une source du ministère des Finances reprise par l'AFP.
Toutefois, l'augmentation des fonds alloués au FMI ne fait pas consensus, notamment chez les émergents, et de nombreux pays demandent à la zone euro d'en faire plus par elle-même.
Ainsi, le président de la Banque centrale du Mexique Agustin Carstens, a demandé "davantage d'efforts" avec notamment une "combinaison" du FESF avec le MES. Selon lui, "cela conduira les autres membres du G20 à soutenir davantage le FMI".
Idem pour les ministres britannique et japonais des Finances (George Osborne et Jun Azumi), qui soulignent que "les ressources du FMI ne peuvent pas être un substitut aux efforts supplémentaires de la zone euro", dans une tribune publiée par le Financial Times. "La zone euro doit augmenter les ressources de son pare-feu pour que les marchés soient assurés qu'elle répondra à toute éventualité", font valoir les ministres.
Mardi, Jun Azumi avait indiqué que la Chine et son pays étaient d'accord sur le fait que l'Europe pouvait "faire davantage d'efforts" par elle-même avant d'obtenir des aides supplémentaires de la communauté internationale.
avec source AFP
"La position du gouvernement allemand n'a pas changé: il ne voit pas de nécessité d'augmenter le volume du Mécanisme européen de stabilité (MES) pour le moment", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, lors de la traditionnelle conférence de presse gouvernementale.
"La priorité du gouvernement est pour l'instant autre: il s'agit de décider sous quelle forme et en combien de tranche on doit activer le MES. Le gouvernement allemand est prêt à un signal fort", a-t-il ajouté.
Ainsi, l'Allemagne réaffirme son opposition à une fusion des capacités d'intervention du FESF (250 milliards d'euros restants) et de son successeur, le futur MES, portant le pare-feu financier de la zone euro à 750 milliards d'euros.
Le gouvernement allemand souligne aussi l'importance d'avoir des versements rapides pour les 80 milliards d'euros de fonds propres prévus pour le MES qui sont au cœur du MES. Les 250 milliards d'euros du FESF sont eux liés à des garantis elles mêmes liées aux notations sur les dettes publiques des Etats membres de la zone euro. Or, ces dernières ont déjà été réduites et le seront vraisemblablement encore dans les prochains mois pour certains pays (notamment la France, second contributeur à la note du FESF).
Ainsi, l'Allemagne préfère assurer un minimum plutôt que de faire des annonces sur un total de 750 milliards d'euros qui risque de n'être jamais réellement opérationnel.
Cette position table aussi sur une augmentation des capacités de prêts du FMI. Le FMI dispose actuellement de 250 milliards d'euros de capacités d'intervention. Le Fonds devant conserver des marges de manœuvre, un projet est en discussion sur l'augmentation de 500 milliards de dollars de la force de frappe du FMI, via des prêts directs.
Les Etats européens ont déjà donné un accord de principe sur 200 milliards d'euros (même si on ne sait pas trop sous quelle forme) et le Japon envisage de fournir jusqu'à 50 milliards de dollar selon une source du ministère des Finances reprise par l'AFP.
Toutefois, l'augmentation des fonds alloués au FMI ne fait pas consensus, notamment chez les émergents, et de nombreux pays demandent à la zone euro d'en faire plus par elle-même.
Ainsi, le président de la Banque centrale du Mexique Agustin Carstens, a demandé "davantage d'efforts" avec notamment une "combinaison" du FESF avec le MES. Selon lui, "cela conduira les autres membres du G20 à soutenir davantage le FMI".
Idem pour les ministres britannique et japonais des Finances (George Osborne et Jun Azumi), qui soulignent que "les ressources du FMI ne peuvent pas être un substitut aux efforts supplémentaires de la zone euro", dans une tribune publiée par le Financial Times. "La zone euro doit augmenter les ressources de son pare-feu pour que les marchés soient assurés qu'elle répondra à toute éventualité", font valoir les ministres.
Mardi, Jun Azumi avait indiqué que la Chine et son pays étaient d'accord sur le fait que l'Europe pouvait "faire davantage d'efforts" par elle-même avant d'obtenir des aides supplémentaires de la communauté internationale.
avec source AFP