La politique de rigueur "imposée" aux Etats de l'UE par la Commission européenne "n'est pas bonne" et va conduire à "quinze ans de récession pour l'Europe", a affirmé un ministre belge dans un entretien publié jeudi par le quotidien La Libre Belgique.
"La Commission européenne se trompe et la politique économique qu'elle impose aux Etats n'est pas la bonne", a estimé le ministre socialiste des Entreprises publiques, Paul Magnette.
"Les Etats doivent imposer la rigueur", a reconnu M. Magnette mais, a-t-il ajouté, "il faut aider les Etats à financer leurs dettes historiques à moindre coût par l'intermédiaire de la BCE et de la BEI".
"Cela permettrait de faire de l'assainissement autrement et de ne pas couper dans des dépenses sociales", a-t-il dit.
La Belgique est dans le collimateur de la Commission européenne pour déficit excessif. L'exécutif européen a exigé récemment que Bruxelles fasse des économies supplémentaires de 1,2 à 2 milliards d'euros dans le budget 2012 sous peine de sanctions. Pressé par le diktat de la Commission, le gouvernement belge s'est résolu à geler plusieurs dépenses budgétaires.
"La Commission européenne est en train de préparer 15 ans de récession pour l'Europe : tous les grands économistes le disent", a déploré M. Magnette. Mais, a-t-il prévenu, "il n'est pas question d'appliquer tels quels les oukazes européens".
Le ministre du gouvernement d'Elio Di Rupo est le second responsable belge à critiquer la politique de la Commission européenne. Mercredi, l'ancien président de la Banque européenne d'investissement (BEI) et ancien ministre des Finances de la Belgique, Philippe Maystadt, avait estimé que la Commission manquait de légitimité pour sanctionner le budget d'un Etat membre.
"La Commission européenne se trompe et la politique économique qu'elle impose aux Etats n'est pas la bonne", a estimé le ministre socialiste des Entreprises publiques, Paul Magnette.
"Les Etats doivent imposer la rigueur", a reconnu M. Magnette mais, a-t-il ajouté, "il faut aider les Etats à financer leurs dettes historiques à moindre coût par l'intermédiaire de la BCE et de la BEI".
"Cela permettrait de faire de l'assainissement autrement et de ne pas couper dans des dépenses sociales", a-t-il dit.
La Belgique est dans le collimateur de la Commission européenne pour déficit excessif. L'exécutif européen a exigé récemment que Bruxelles fasse des économies supplémentaires de 1,2 à 2 milliards d'euros dans le budget 2012 sous peine de sanctions. Pressé par le diktat de la Commission, le gouvernement belge s'est résolu à geler plusieurs dépenses budgétaires.
"La Commission européenne est en train de préparer 15 ans de récession pour l'Europe : tous les grands économistes le disent", a déploré M. Magnette. Mais, a-t-il prévenu, "il n'est pas question d'appliquer tels quels les oukazes européens".
Le ministre du gouvernement d'Elio Di Rupo est le second responsable belge à critiquer la politique de la Commission européenne. Mercredi, l'ancien président de la Banque européenne d'investissement (BEI) et ancien ministre des Finances de la Belgique, Philippe Maystadt, avait estimé que la Commission manquait de légitimité pour sanctionner le budget d'un Etat membre.
