Selon l'étude, réalisée par l'Institut national du travail et des ressources humaines, qui dépend du ministère du Travail, les plus fortes baisses ont été enregistrées dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration sur la période étudiée (entre le premier trimestre 2010 et le troisième trimestre 2011): un recul de 32,5%.
Dans la fonction publique, où des coupes de l'ordre de 15% dans les salaires ont été appliquées en 2010 (suivies de réductions additionnelles de 17% en 2011), la baisse du coût unitaire du travail est de 9,3% sur la même période.
Cette réduction "n'est pas viable dans un contexte de hausse du coût de la vie et d'une récession qui s'aggrave", a mis en garde l'Institut.
L'étude, qui prend en compte tant les coûts salariaux que les charges sociales relève que les coûts du travail s'étaient envolés en Grèce à un rythme bien supérieur à celui des autres pays européens au cours de la décennie précédente 2000-2010, avec une progression de 54,1% en Grèce contre 28,7% au Portugal et 18,6% en Allemagne.
La diffusion de cette étude intervient alors que le gouvernement grec est engagé dans un bras de fer avec la troïka représentant les créanciers du pays, UE, FMI et BCE, qui exigent des baisses de salaires dans le secteur privé, où de nombreuses entreprises ont déjà imposé des coupes depuis 2010 sur fond d'envolée du chômage à plus de 18%.
Une réunion prévue mardi pour tenter de combler le fossé entre les chefs de cette mission tripartie (Commission et Banque centrale européennes, Fonds monétaire international) et le ministre du Travail a été renvoyée à "mercredi ou jeudi", a indiqué une source du ministère mardi.
Elle a affirmé que cet ajournement avait été décidé "d'un commun accord" dans l'attente d'analyses chiffrées sur les mesures prônées par l'une et l'autre partie.
De l'issue des négociations entre Athènes et la troïka sur la nouvelle cure de redressement dictée par l'UE et le FMi dépend la mise en oeuvre du deuxième plan de renflouement du pays mis au point fin octobre par la zone euro.
Dans la fonction publique, où des coupes de l'ordre de 15% dans les salaires ont été appliquées en 2010 (suivies de réductions additionnelles de 17% en 2011), la baisse du coût unitaire du travail est de 9,3% sur la même période.
Cette réduction "n'est pas viable dans un contexte de hausse du coût de la vie et d'une récession qui s'aggrave", a mis en garde l'Institut.
L'étude, qui prend en compte tant les coûts salariaux que les charges sociales relève que les coûts du travail s'étaient envolés en Grèce à un rythme bien supérieur à celui des autres pays européens au cours de la décennie précédente 2000-2010, avec une progression de 54,1% en Grèce contre 28,7% au Portugal et 18,6% en Allemagne.
La diffusion de cette étude intervient alors que le gouvernement grec est engagé dans un bras de fer avec la troïka représentant les créanciers du pays, UE, FMI et BCE, qui exigent des baisses de salaires dans le secteur privé, où de nombreuses entreprises ont déjà imposé des coupes depuis 2010 sur fond d'envolée du chômage à plus de 18%.
Une réunion prévue mardi pour tenter de combler le fossé entre les chefs de cette mission tripartie (Commission et Banque centrale européennes, Fonds monétaire international) et le ministre du Travail a été renvoyée à "mercredi ou jeudi", a indiqué une source du ministère mardi.
Elle a affirmé que cet ajournement avait été décidé "d'un commun accord" dans l'attente d'analyses chiffrées sur les mesures prônées par l'une et l'autre partie.
De l'issue des négociations entre Athènes et la troïka sur la nouvelle cure de redressement dictée par l'UE et le FMi dépend la mise en oeuvre du deuxième plan de renflouement du pays mis au point fin octobre par la zone euro.
