Volatilité implicite sur les marchés financiers janvier 2011 : basse sur tous les actifs


La volatilité implicite sur les marchés est basse, que ce soit pour le forex, les actions, le pétrole ou l’or.



Malgré son acuité la crise de la dette en zone euro n’entraîne aucune perturbation notable dans les attentes des traders en termes de volatilité. La volatilité implicite reste basse sur tous les principaux actifs.

Ainsi, la volatilité implicite sur le forex s’est à peine redressé début 2011, restant toutefois à un niveau très bas au regard des pics de fin 2008 ou même de mai-juin dernier. Pour le taux de change euro dollar (EUR/USD) la volatilité reste globalement stable depuis septembre dernier.

Une illustration supplémentaire, avec les positions spéculatives sur le forex, que les traders n’attendent pas de mouvements amples sur l’EUR/USD. La crise de l’euro n’est finalement pas attendue par les marchés. Pour les autres monnaies, la stabilité prévaut aussi, même si on note une légère remontée de la volatilité sur le taux de change dollar franc suisse.

La volatilité du marché actions US mesurée par le VIX (S&P 500) est stabilisé début 2011. Idem pour la volatilité de l’or et du cours du pétrole (WTI). Dans tous les cas, la volatilité est faible au regard de l’histoire récente. Les traders sont donc confiants dans le maintien à court terme des tendances observées sur ces actifs, soit à la hausse dans tous les cas.

L’intérêt de la volatilité implicite est de donner les anticipations des traders sur la variation à court terme des actifs financiers. Un niveau bas de volatilité implique que les traders n’anticipent pas de variations fortes de cours par rapport à celles du passé récent. Donc que les tendances en place resteraient globalement inchangées. Si la volatilité est forte, l’incertitude domine sur la direction et des changements de trajectoire abrupts sont attendus.

Equipe GECODIA

Mardi 11 Janvier 2011