Pour l’industrie la confiance s’envole, pour les services c’est bon sans plus
Les PMI* (Purchasing Manager Index) dans le secteur manufacturier européen publiés ce matin ont été très bons. Pour l’ensemble de la zone euro, l’indice flash de mars ressort à 56,3 points, contre 54,2 points en février. Au niveau des pays, l’Allemagne est loin devant (59,6 points) et la France se tient bien (56,3 points). Pour les services, en mars c’est bon sans excès avec 53,7 pts contre 51,8 en février. Ceci illustre le dynamisme des industries exportatrices, dopées par la forte reprise du commerce mondial.
Au niveau des composantes, on note le maintien de très hauts niveaux pour les nouvelles commandes (ou new business pour services) et un redressement continu pour les intentions d’embauches, restant toutefois sous la barre des 50 points pour les 2 secteurs. Bref, les Pmi dressent plutôt le portrait d’une économie qui accélère, avec un moteur industriel qui tourne vite et une demande interne (services) plus modérée mais aussi en accélération.
Malgré tout, les marchés n’ont pas apprécié cette nouvelle à sa juste valeur
Après ces bons résultats, au lieu de voir une appréciation de l’euro face au dollar et une hausse des taux allemands, ce fut le contraire. La Grèce et la dégradation de la note du Portugal (de AA à AA- par Fitch aujourd’hui) continuent de peser.
Par conséquent, on peut s’attendre à trois principaux mouvements avec la dissipation des craintes sur les dettes publiques (accord politique proche, avec une intervention possible du FMI + pays zone euro). Sur l’euro, une correction face au dollar à partir des niveaux actuels (1,3557). Une correction bien plus forte sur le pétrole. Le WTI montre une nette tendance haussière mais qui n’arrive pas à passer au dessus de 82 $/b car il est à chaque fois stoppé par les nouvelles sur la Grèce. Enfin, sur une hausse des taux d’intérêt en zone euro avec la fin du repli général sur le Bund. Le Bund 10 ans ne peut rester sous 3,1 % avec un environnement porteur du côté de l’activité.
* les PMI manufacturier sont des indices très regardés par les marchés et les économistes car ils donnent une très bonne approximation de la croissance du PIB. Un PMI au-dessus de 50 points indique que le secteur croît. Plus le PMI s’écarte de 50 points, plus la croissance est forte. Dans les pays développés, ils sont complétés par des PMI services. De plus, les PMI comportent des questions sur les origines de la croissance (commandes totales et étrangères), l’emploi et les prix (prix à la production, prix à la vente).
Les PMI* (Purchasing Manager Index) dans le secteur manufacturier européen publiés ce matin ont été très bons. Pour l’ensemble de la zone euro, l’indice flash de mars ressort à 56,3 points, contre 54,2 points en février. Au niveau des pays, l’Allemagne est loin devant (59,6 points) et la France se tient bien (56,3 points). Pour les services, en mars c’est bon sans excès avec 53,7 pts contre 51,8 en février. Ceci illustre le dynamisme des industries exportatrices, dopées par la forte reprise du commerce mondial.
Au niveau des composantes, on note le maintien de très hauts niveaux pour les nouvelles commandes (ou new business pour services) et un redressement continu pour les intentions d’embauches, restant toutefois sous la barre des 50 points pour les 2 secteurs. Bref, les Pmi dressent plutôt le portrait d’une économie qui accélère, avec un moteur industriel qui tourne vite et une demande interne (services) plus modérée mais aussi en accélération.
Malgré tout, les marchés n’ont pas apprécié cette nouvelle à sa juste valeur
Après ces bons résultats, au lieu de voir une appréciation de l’euro face au dollar et une hausse des taux allemands, ce fut le contraire. La Grèce et la dégradation de la note du Portugal (de AA à AA- par Fitch aujourd’hui) continuent de peser.
Par conséquent, on peut s’attendre à trois principaux mouvements avec la dissipation des craintes sur les dettes publiques (accord politique proche, avec une intervention possible du FMI + pays zone euro). Sur l’euro, une correction face au dollar à partir des niveaux actuels (1,3557). Une correction bien plus forte sur le pétrole. Le WTI montre une nette tendance haussière mais qui n’arrive pas à passer au dessus de 82 $/b car il est à chaque fois stoppé par les nouvelles sur la Grèce. Enfin, sur une hausse des taux d’intérêt en zone euro avec la fin du repli général sur le Bund. Le Bund 10 ans ne peut rester sous 3,1 % avec un environnement porteur du côté de l’activité.
* les PMI manufacturier sont des indices très regardés par les marchés et les économistes car ils donnent une très bonne approximation de la croissance du PIB. Un PMI au-dessus de 50 points indique que le secteur croît. Plus le PMI s’écarte de 50 points, plus la croissance est forte. Dans les pays développés, ils sont complétés par des PMI services. De plus, les PMI comportent des questions sur les origines de la croissance (commandes totales et étrangères), l’emploi et les prix (prix à la production, prix à la vente).
