Les évêques européens sont favorables à une taxe sur les transactions financières "d'abord au niveau de la zone euro" pour partager plus justement le "fardeau" de la réduction de la dette, ont indiqué jeudi les prélats rassemblés au sein de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece).
"Le partage du fardeau dans la réduction des dettes contractées au cours de la crise financière actuelle doit tenir compte de la responsabilité des gouvernements ainsi que des banques et d'autres institutions financières. Il peut par exemple conduire à une taxation financière de ces dernières", affirment les évêques de la Comece, qui regroupent toutes les conférences épiscopales de l'UE, dans un texte d'une vingtaine de pages publiées à Bruxelles.
Une taxe sur les transactions financières pourrait être introduite "d'abord au niveau de la zone euro si ce n'est pas possible autrement", affirment les évêques dans leur document intitulé: "une communauté européenne de solidarité et de responsabilité".
Ils se prononcent également pour la mise en place de fonds d'assainissement "alimentés régulièrement par les contributions des banques". Ces fonds, expliquent les évêques, devraient permettre de faire face aux conséquences d'éventuelles faillites bancaires "sans recours à l'argent des contribuables".
"Les dettes publiques et privées, parfois astronomiques, doivent être diminuées pour le bien des générations futures", reconnaissent les évêques européens. Mais, soulignent-ils, "ceci ne doit pas se faire aux dépens des plus pauvres ni dans l'ignorance du principe de la justice sociale".
"Le partage du fardeau dans la réduction des dettes contractées au cours de la crise financière actuelle doit tenir compte de la responsabilité des gouvernements ainsi que des banques et d'autres institutions financières. Il peut par exemple conduire à une taxation financière de ces dernières", affirment les évêques de la Comece, qui regroupent toutes les conférences épiscopales de l'UE, dans un texte d'une vingtaine de pages publiées à Bruxelles.
Une taxe sur les transactions financières pourrait être introduite "d'abord au niveau de la zone euro si ce n'est pas possible autrement", affirment les évêques dans leur document intitulé: "une communauté européenne de solidarité et de responsabilité".
Ils se prononcent également pour la mise en place de fonds d'assainissement "alimentés régulièrement par les contributions des banques". Ces fonds, expliquent les évêques, devraient permettre de faire face aux conséquences d'éventuelles faillites bancaires "sans recours à l'argent des contribuables".
"Les dettes publiques et privées, parfois astronomiques, doivent être diminuées pour le bien des générations futures", reconnaissent les évêques européens. Mais, soulignent-ils, "ceci ne doit pas se faire aux dépens des plus pauvres ni dans l'ignorance du principe de la justice sociale".
