La croissance du PIB en France au premier trimestre de 2011 a atteint +1,0 % en variation trimestrielle, soit largement au dessus du consensus (+0,6 %). Il très bon résultat, inédit depuis le printemps 2006. Il fait suite à une croissance molle au T3 et T4 2010 (+0,4 % à +0,3 %). Sur un an, le PIB progresse de 2,2 %.
En variation trimestrielle annualisée cela fait +3,9 % contre +1,8 % pour la croissance du PIB des USA au T1 2011. A noter que la croissance en Allemagne a atteint +6,1 % (annualisé).
Le PIB de la France a atteint de 495 milliards € en valeur et de 451 milliards € en volume. Le niveau du PIB fin 2010 reste 0,8 % en dessous de celui du T1 2008, soit 3 ans après le début de la dernière récession. Jamais une reprise ne fut si lente.
En variation trimestrielle annualisée cela fait +3,9 % contre +1,8 % pour la croissance du PIB des USA au T1 2011. A noter que la croissance en Allemagne a atteint +6,1 % (annualisé).
Le PIB de la France a atteint de 495 milliards € en valeur et de 451 milliards € en volume. Le niveau du PIB fin 2010 reste 0,8 % en dessous de celui du T1 2008, soit 3 ans après le début de la dernière récession. Jamais une reprise ne fut si lente.
Si le total du PIB est très bon, l’analyse des composantes laisse entrevoir des plus et des bémols.
Côté plus. L’investissement productif (entreprises) progresse de 1,8 % sur le trimestre, confirmant la reprise observée depuis mi-2010.
Côté bémols. La croissance a été en grande partie « boostée » par les stocks (contribution : +0,7 point de %). Ce phénomène est temporaire par excellence et ayant tendance à provoquer des mouvements de yoyo. Ainsi, le supplément de croissance apporté au T1 2011 risque fort de se transformer en contribution négative au T2. Sans les stocks, la croissance française n’a été que de 0,3 %. Autre point, la consommation des ménages a progressé d’un appréciable +0,6 % sur le trimestre. Ce résultat a été stimulé par la fin de la prime à la casse et le résultat au T2 2011 sera selon toute vraisemblance moins favorable.
Comme attendu, le commerce extérieur a pesé sur la croissance (-0,4 point de croissance).
Impacts économiques
L’acquis de croissance sur 2011 atteint 1,6 %. Ceci rend très probable que sur l’ensemble de l’année, la croissance dépasse 2 %. Toutefois, un tel résultat d'un trimestre sur l'autre ne sera pas reproductible sur le reste de l’année.
Côté plus. L’investissement productif (entreprises) progresse de 1,8 % sur le trimestre, confirmant la reprise observée depuis mi-2010.
Côté bémols. La croissance a été en grande partie « boostée » par les stocks (contribution : +0,7 point de %). Ce phénomène est temporaire par excellence et ayant tendance à provoquer des mouvements de yoyo. Ainsi, le supplément de croissance apporté au T1 2011 risque fort de se transformer en contribution négative au T2. Sans les stocks, la croissance française n’a été que de 0,3 %. Autre point, la consommation des ménages a progressé d’un appréciable +0,6 % sur le trimestre. Ce résultat a été stimulé par la fin de la prime à la casse et le résultat au T2 2011 sera selon toute vraisemblance moins favorable.
Comme attendu, le commerce extérieur a pesé sur la croissance (-0,4 point de croissance).
Impacts économiques
L’acquis de croissance sur 2011 atteint 1,6 %. Ceci rend très probable que sur l’ensemble de l’année, la croissance dépasse 2 %. Toutefois, un tel résultat d'un trimestre sur l'autre ne sera pas reproductible sur le reste de l’année.
