Taux de chômage en mai 2010 en zone euro : stable


En mai 2010, le taux de chômage de la zone euro est resté stable à 10 %. Mais les chiffres ont été revus à la baisse sur le début 2010, le taux de chômage d’avril a ainsi été ramené de 10,1 % à 10 %.



le taux de chômage en zone euro en mai 2010 est stable à 10 % sur un an. Le taux de chômage a été revue de 0,1 point à la baisse sur les mois précédent (10% en avril au lieu de 10,1 % en 1e estimation), principalement du fait d’un niveau plus bas qu’estimé en France. La hausse fut quasi-continue de mars 2008 à début 2010. Le taux est proche de celui des Etats-Unis, qui a atteint 9,7 % en mai 2010 (cf. article de cet après-midi pour les US).

Ainsi, le niveau du chômage en Europe est revenu à son plus haut niveau depuis 1997, effaçant en 2 ans une décennie de lente baisse. En supposant que l’économie européenne va retrouver sa croissance d’avant crise il faudra au moins 5 années pour revenir au niveau de chômage d’avant crise. Mais ceci parait très peu probable.

Au niveau des grands pays*, la divergence entre l’Allemagne d’un côté et les autres trois grands, de l’autre, reste importante. D’un côté, le taux de chômage recule sans interruption depuis mi -2009, revenant à 7 % de la population active en mai 2010 (-0,1 point par rapport à avril). En revanche, le niveau du chômage est toujours en hausse en Espagne (+0,2 point à 19,9 %). En Italie et en France, le taux de chômage reste stable en mai 2010, avec respectivement 8,7 % et 9,9 %. Sans l’Allemagne, le taux de chômage serait toujours en hausse en zone euro.

Il faut noter que le marché du travail allemand est en pleine forme. L’emploi est revenu dans le vert en variation sur un an alors qu’en France on a toujours du -1 % au T1 2010. De plus, [alors qu’en 2009, le travail précaire avait amortit le choc, ce sont les emplois « standards » qui sont dynamiques.]b En revanche, pour la France, les derniers résultats sur le nombre de chômeurs sont négatifs.

bLa persistance dans les années à venir d’un taux de chômage élevé en zone euro alimente les risques déflationnistes et un taux refi scotché à 1 % pour longtemps.

* Définition harmonisée, donc les comparaisons se font sur une même base et les taux peuvent différer des séries publiées par les offices statistiques nationaux.

Equipe Gecodia

Vendredi 2 Juillet 2010