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Sommet social : Mailly (FO) réclame des "mesures d'urgence" face au chômage


Le secrétaire général de Force Ouvrière Jean-Claude Mailly a réclamé lundi "des mesures d'urgence" face
à la hausse du chômage, lors du sommet social du 18 janvier, rejetant tout débat sur la TVA sociale ou
encore sur les "pactes de compétitivité-emploi".

Interrogé sur Europe 1 sur ce qu'il attendait du sommet social, M. Mailly a cité "toutes les décisions
qu'il faut prendre en période de crise, avec le chômage qui explose".

"Ce sont les questions qui tournent autour du chômage partiel, de la formation des chômeurs. A un moment
donné, cela suppose que l'Etat, Pôle emploi et les employeurs mettent de l'argent sur la table", a-t-il
détaillé, évoquant des "mesures conjoncturelles d'urgence face à l'augmentation du chômage".

"Ensuite", a-t-il poursuivi, il y a des "mesures de fond, type TVA sociale ou accords compétitivité
emploi, et là, il n'est pas question pour nous de discuter de ça".

"On ne discute pas de ça, comme ça, à la volée", a-t-il estimé, pointant que "les politiques se
positionnent en fonction d'un calendrier électoral, c'est leur problème, pas le nôtre". "On ne fait pas
ça en trois semaines", a-t-il ajouté.

Alors que le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, a appelé le 18 janvier à une journée de
mobilisation, M. Mailly a assuré que son syndicat ne mobiliserait pas. "Les salariés ne sont pas très
enclins ces derniers temps à des mobilisations parce qu'ils ont le souvenir de fortes mobilisations en
2010 (sur les retraites, ndlr) qui n'ont pas eu de résultat", a-t-il expliqué.

"Il faut garder les forces quand c'est nécessaire", a estimé Jean-Claude Mailly. N'excluant pas "un
super plan d'austérité", il a jugé qu'il faudrait "vraiment se mobiliser" à ce moment là.