
Selon des informations du Financial Times, non confirmées, le FMI ferait pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour que cette dernière participe au programme de restructuration de la dette publique grecque.
Ceci serait assez mal reçu par la BCE, qui aurait en stock pour 40 milliards d’euros d’obligations d’Etat de la Grèce, achetées depuis mi-2010 à travers son programme SMP mais aussi détenue à travers les collatéraux (garanties apportées dans les prêts liés aux opérations de refinancements).
Le FMI a démenti cette information mais il semble bien que la BCE soit associée aux discussions sur la restructuration de la dette grecque. La BCE refuserait fermement de subir des pertes sur le modèle des créanciers privés.
Les prêteurs privés vont devoir effacer « volontairement » une part importante de la valeur des obligations et d’accepter en échange du reste des obligations à taux faible. Les discussions entre l'Institut de la finance internationale (IIF, lobby des créanciers privés) et le gouvernement grec bute actuellement sur la décote et le taux. L’IIF refuse un effacement de plus de 50 % et le taux proposé par le gouvernement (autour de 4 %) est bas pour un pays en situation de défaut. Un accord doit être trouvé avec le 13 février prochain.
Le directeur général de l'IIF, Charles Dallara, a appelé « toutes les parties à honorer cet accord », ce qui inclut la BCE.
avec source AFP
Ceci serait assez mal reçu par la BCE, qui aurait en stock pour 40 milliards d’euros d’obligations d’Etat de la Grèce, achetées depuis mi-2010 à travers son programme SMP mais aussi détenue à travers les collatéraux (garanties apportées dans les prêts liés aux opérations de refinancements).
Le FMI a démenti cette information mais il semble bien que la BCE soit associée aux discussions sur la restructuration de la dette grecque. La BCE refuserait fermement de subir des pertes sur le modèle des créanciers privés.
Les prêteurs privés vont devoir effacer « volontairement » une part importante de la valeur des obligations et d’accepter en échange du reste des obligations à taux faible. Les discussions entre l'Institut de la finance internationale (IIF, lobby des créanciers privés) et le gouvernement grec bute actuellement sur la décote et le taux. L’IIF refuse un effacement de plus de 50 % et le taux proposé par le gouvernement (autour de 4 %) est bas pour un pays en situation de défaut. Un accord doit être trouvé avec le 13 février prochain.
Le directeur général de l'IIF, Charles Dallara, a appelé « toutes les parties à honorer cet accord », ce qui inclut la BCE.
avec source AFP