Signer ce pacte serait "évidemment imprudent", a déclaré vendredi au quotidien Lidove noviny le chef de l'Etat tchèque, eurosceptique convaincu, critiquant le gouvernement de centre-droit qui envisage d'organiser un referendum à ce sujet.
"Le gouvernement ne devrait pas cacher ses opinions et il devrait décider tout seul. Nous ne sommes pas la Suisse, qui tient des referendums sur tous les sujets possibles", a dit le président tchèque, dont le second et dernier mandat expire l'année prochaine.
Ce projet de pacte destiné à renforcer la discipline budgétaire de la zone euro doit être finalisé au plus tard au sommet des dirigeants européens le 30 janvier, avant d'être signé début mars, en vue de créer une "Union budgétaire".
Les pays de l'UE qui ne sont pas membres de la zone euro ont annoncé qu'ils allaient consulter leurs parlements avant d'adhérer au pacte à l'exception du Royaume-Uni, qui a décidé de rester en dehors.
Le gouvernement tchèque du Premier ministre Petr Necas a indiqué mercredi qu'il envisageait un referendum sur la question malgré l'opposition de TOP O9, un petit parti membre de la coalition tripartite.
En cas de vote au Parlement, la coalition gouvernementale, qui dispose de 115 sièges sur 200, serait obligée, sans l'appui du parti TOP 09, de s'allier avec l'opposition sociale démocrate pour obtenir l'approbation de ce pacte budgétaire.
M. Necas a expliqué au journal Lidove noviny que son gouvernement "prendrait une décision sur le pacte quand il en recevrait le projet" après le sommet du 30 janvier.
Le Premier ministre tchèque a cependant fait valoir qu'un éventuel "non" n'aurait pas de conséquence pour ce pacte dont la signature "est obligatoire seulement pour les pays de la zone euro, les autres pays de l'UE ayant la possibilité de s'y associer volontairement".
La République tchèque, qui a rejoint l'UE en 2004, s'est engagée à adopter la monnaie unique mais a prévenu que cela ne se ferait pas à court terme en raison de la crise actuelle dans la zone euro.
"Le gouvernement ne devrait pas cacher ses opinions et il devrait décider tout seul. Nous ne sommes pas la Suisse, qui tient des referendums sur tous les sujets possibles", a dit le président tchèque, dont le second et dernier mandat expire l'année prochaine.
Ce projet de pacte destiné à renforcer la discipline budgétaire de la zone euro doit être finalisé au plus tard au sommet des dirigeants européens le 30 janvier, avant d'être signé début mars, en vue de créer une "Union budgétaire".
Les pays de l'UE qui ne sont pas membres de la zone euro ont annoncé qu'ils allaient consulter leurs parlements avant d'adhérer au pacte à l'exception du Royaume-Uni, qui a décidé de rester en dehors.
Le gouvernement tchèque du Premier ministre Petr Necas a indiqué mercredi qu'il envisageait un referendum sur la question malgré l'opposition de TOP O9, un petit parti membre de la coalition tripartite.
En cas de vote au Parlement, la coalition gouvernementale, qui dispose de 115 sièges sur 200, serait obligée, sans l'appui du parti TOP 09, de s'allier avec l'opposition sociale démocrate pour obtenir l'approbation de ce pacte budgétaire.
M. Necas a expliqué au journal Lidove noviny que son gouvernement "prendrait une décision sur le pacte quand il en recevrait le projet" après le sommet du 30 janvier.
Le Premier ministre tchèque a cependant fait valoir qu'un éventuel "non" n'aurait pas de conséquence pour ce pacte dont la signature "est obligatoire seulement pour les pays de la zone euro, les autres pays de l'UE ayant la possibilité de s'y associer volontairement".
La République tchèque, qui a rejoint l'UE en 2004, s'est engagée à adopter la monnaie unique mais a prévenu que cela ne se ferait pas à court terme en raison de la crise actuelle dans la zone euro.
