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République tchèque : Prague veut négocier une diminution de sa quote-part

Le Premier ministre tchèque Petr Necas a déclaré jeudi au Parlement que son cabinet comptait négocier une diminution de la quote-part éventuelle de Prague au renflouement du Fonds monétaire international (FMI) pour aider la zone euro, rapporte l'agence CTK.


M. Necas a déjà à plusieurs reprises exprimé ses réticences face aux plans de l'UE de renforcer le FMI. La contribution de Prague devrait se chiffrer à quelque 90 milliards de couronnes (3,5 milliards d'euros), soit 11% des réserves en devises de la banque centrale (CNB).

"Si la République tchèque prêtait la somme de 90 milliards de couronnes, sa contribution versée par tête d'habitant serait 2,2 fois plus élevée par rapport à la Pologne", a constaté M. Necas selon CTK.

"L'opinion qui domine est que le prêt d'une telle somme est pratiquement exclu et qu'elle devrait être très nettement inférieure", avait-il déclaré mercredi, au cours d'une conférence de presse.

M. Necas avait déjà indiqué à la mi-décembre que Prague pourrait participer au renflouement du FMI si le montant du prêt n'était pas si élevé.

Jeudi, le Premier ministre a rappelé devant la commission parlementaire en charge des affaires européennes que son gouvernement n'avait encore pris aucune décision sur ce dossier, qui doit être de nouveau débattu lors du prochain conseil des ministres, mercredi 25 janvier.

"Le ministre des Finances (Miroslav Kalousek) a été chargé de soumettre à la prochaine réunion du gouvernement un projet plus détaillé, avec des paramètres concrets", a noté le chef du gouvernement.

Membre de l'UE depuis 2004, la République tchèque ne fait pas partie de la zone euro. M. Necas a déclaré à plusieurs reprises que son gouvernement n'allait pas fixer de date pour l'adhésion à l'euro pendant son mandat qui expire en 2014.