"Nous vivons un jour historique", a déclaré le Premier ministre de centre-droit Pedro Passos Coelho en assistant à la signature de l'accord qui, selon lui, permet au pays de se rapprocher de la "résolution des défis sans précédents" auxquels il est confronté.
Le gouvernement est parvenu à cette accord après avoir renoncé à une mesure phare de son plan de réformes : l'augmentation de la journée de travail d'une demi heure dans le secteur privé.
Le principal syndicat portugais, la CGTP, proche du Parti communiste, a toutefois refusé de le signer après avoir claqué la porte des négociations avec les représentants du gouvernement.
L'accord aboutit à une profonde réforme du code du travail et répond ainsi à une des recommandations des bailleurs de fonds du Portugal.
Troisième pays de la zone euro après la Grèce et l'Irlande à demander une aide exceptionnelle, le Portugal a obtenu en mai dernier de l'Union européenne et du FMI une prêt sur trois ans de 78 milliards d'euros en échange d'un vaste programme d'austerité et de réformes.
L'accord prévoit en particulier une diminution des indemnités de licenciements de 20 à 12 jours, voire même à 8, par année travaillée et une réduction du nombre de jours de vacances tandis que la durée de versement des allocations chômages devrait être réduite à 18 mois maximum.
Il donne d'autre part aux entreprises la possibilité de mettre en place une "banque d'heures" qui a aboutit de fait à une suppression des heures supplémentaires, les employés pouvant, en période de forte activité, être appelés à travailler plus sans augmentation de salaire.
Mais la CGT, qui contrairement au syndicat UGT, proche du Parti socialiste, a refusé de signer l'accord, y a vu "un retour au féodalisme" et une "régression dans les droits du travail" jamais vue au Portugal.
"Nous savons que ces réformes profondes ne produiront pas de résultat immédiat", a admis M. Passos Coelho. "L'économie a son propre temps de réponse", a-t-il poursuivi en ajoutant : "Nous devons être patients".
Les mesures d'austérité devraient entraîner cette année une récession de l'économie portugaises à -3,1% du PIB, selon des prévisions de la Banque du Portugal, tandis que le chômage devrait atteindre le taux record de 13,4%.
Le gouvernement est parvenu à cette accord après avoir renoncé à une mesure phare de son plan de réformes : l'augmentation de la journée de travail d'une demi heure dans le secteur privé.
Le principal syndicat portugais, la CGTP, proche du Parti communiste, a toutefois refusé de le signer après avoir claqué la porte des négociations avec les représentants du gouvernement.
L'accord aboutit à une profonde réforme du code du travail et répond ainsi à une des recommandations des bailleurs de fonds du Portugal.
Troisième pays de la zone euro après la Grèce et l'Irlande à demander une aide exceptionnelle, le Portugal a obtenu en mai dernier de l'Union européenne et du FMI une prêt sur trois ans de 78 milliards d'euros en échange d'un vaste programme d'austerité et de réformes.
L'accord prévoit en particulier une diminution des indemnités de licenciements de 20 à 12 jours, voire même à 8, par année travaillée et une réduction du nombre de jours de vacances tandis que la durée de versement des allocations chômages devrait être réduite à 18 mois maximum.
Il donne d'autre part aux entreprises la possibilité de mettre en place une "banque d'heures" qui a aboutit de fait à une suppression des heures supplémentaires, les employés pouvant, en période de forte activité, être appelés à travailler plus sans augmentation de salaire.
Mais la CGT, qui contrairement au syndicat UGT, proche du Parti socialiste, a refusé de signer l'accord, y a vu "un retour au féodalisme" et une "régression dans les droits du travail" jamais vue au Portugal.
"Nous savons que ces réformes profondes ne produiront pas de résultat immédiat", a admis M. Passos Coelho. "L'économie a son propre temps de réponse", a-t-il poursuivi en ajoutant : "Nous devons être patients".
Les mesures d'austérité devraient entraîner cette année une récession de l'économie portugaises à -3,1% du PIB, selon des prévisions de la Banque du Portugal, tandis que le chômage devrait atteindre le taux record de 13,4%.
