Obligations | Dette publique sur les marchés financiers


Taille des marchés d’obligations publiques aux USA, au Japon, au UK et en zone euro. La dette publique des pays développés représente un marché de près de 22 000 milliards €, assez bien répartis entre zones.



Obligations | Dette publique sur les marchés financiers
En ne considérant que les 4 grands marchés financiers (USA, zone euro, Japon et UK), le marché de la dette publique mondial pèse près de 21 900 milliards € mi-2011 (dette long terme uniquement et taux de change courant). Il s’agit de la taille du marché financier pour tous les emprunts obligataires émis par les administrations, mais les obligations d’état dominent largement, avec près de 90 % du total.

En rajoutant la dette monétaire (emprunt court terme), le total grimpe à 25 900 milliards €.

Ce marché est celui que les états utilisent pour financer leur déficit et refinancer leur dette.

A titre de comparaison, la capitalisation boursière des 4 grandes zone économique est proche de 22 200 milliards € mi-2011 (attention elle a reculé sur l’été).

Les USA et le Japon sont les poids lourds de la dette publique (33 % de l’encours ; cf. graphique pour les valeurs). La zone euro est plus petite (29 %). En Europe, Italie, Allemagne, France et Royaume-Uni ont des poids relativement proches (entre 7 et 5 % du total).

Au niveau de ces marchés, il faut distinguer entre marché domestique et marché internationaux. Ainsi, seule 9 % de la dette japonaise est détenue par des étrangers tandis que 45 % de la dette publique des Etats-Unis et 30 % de celle de la zone euro sont en possession d’investisseurs étrangers.

Ainsi, les échanges mondiaux sur le marché obligataire restent largement dominés par les dettes américaine et européenne. La zone euro a disséminé une part non négligeable de sa dette publique à l’extérieur, augmentant donc les répercussions négative de la crise de la dette sur le système financier mondial. Les liens Europe-US sont déterminants mais il faut aussi noter que l’exposition de l’Asie (surtout Japon et Chine) n’est pas négligeable, cette zone ayant investi une partie de ces réserves de change en euro (même si ce n’est pas la plus grande part).

Équipe Gecodia.fr

Mercredi 9 Novembre 2011



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