Nombre de chômeurs en France en janvier 2011 : du mieux pour les offres d’emploi


En janvier 2011, les chiffres du chômage en France ont été plus positifs. Le nombre de chômeurs reste stable et les offres d’emploi rebondissent fortement après la déprime de fin 2010. Mais la situation reste très dégradée.



Nombre de chômeurs en France en janvier 2011 : du mieux pour les offres d’emploi
La situation est restée stable sur le front du chômage en France, le nombre de chômeurs* en janvier 2011 reculant de 300 personnes sur le mois]b (+0 % sur le mois), après +24 900 en novembre. Pour la catégorie A, soit le cœur du chômage, le résultat est en amélioration, avec -0,7 % sur le mois (-19 300 personnes).

N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.

Ce résultat est bien meilleur que celui des mois précédents mais il ne fait pas oublier la forte dégradation de fin 2010. Depuis septembre dernier, 50 500 personnes de plus sont venues grossir les rangs des chômeurs de catégorie ABC, la plus forte hausse depuis fin 2009.

La France métropolitaine compte 4,045 millions de chômeurs en janvier 2011. En incluant les DOM, on atteint 4,304 millions. Depuis le point bas de mai 2008, on compte 993 900 chômeurs supplémentaires. La catégorie A comptabilise 2,703 millions de personnes sans aucune activité et à la recherche d’un emploi.

Nombre de chômeurs en France en janvier 2011 : du mieux pour les offres d’emploi
Pour le chômage de longue voire très longue durée en France, le contexte reste toujours aussi mauvais. 37,6 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an (cat. ABC). En moyenne, la durée passée au chômage est désormais de 442 jours.

Nombre de chômeurs en France en janvier 2011 : du mieux pour les offres d’emploi
Enfin, du côté des offres d’emploi durables en France, le mois de janvier a enregistré un afflux spectaculaire. Comme il s’agit de données corrigées de variations saisonnières, ce n’est pas un effet de calendrier. Les perturbations liées aux grèves puis au climat ont sans doute provoquées un « trou d’air » d’embauche fin 2010 qui se résorbe désormais. Toutefois, le niveau reste très en dessous des réalisations des années 2005 à 2008. La situation est loin d’être normalisée sur le marché du travail même si le signal est moins mauvais que fin 2010.

* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail en France.

Equipe GECODIA

Jeudi 24 Février 2011



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