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Les nouvelles obligations grecques ne valent déjà plus grand chose

Sur le marché secondaire, les obligations d'Etat grecques émises à la suite de la restructuration de la dette du pays ont perdu plus de 70 % de leur valeur en une journée. Le marché obligataire considère toujours la Grèce comme un pays en défaut de paiement.


Les nouvelles obligations émises lundi par la Grèce à la suite de la restructuration de la dette détenue par les créanciers privés ont déjà perdu plus de 70 % de la valeur faciale (ou nominale). Leurs prix sont entre 24,9 et 28,7, contre 100 pour la valeur faciale.

Ceci implique pour un investisseur qui détiendrait cette dette jusqu'à maturité et sans défaut obtiendrait un rendement entre 13,5% et 18,3%, s'il achète ces obligations à de tels prix.

Attention, ceci n'implique pas que la Grèce va payer un taux d'intérêt de plus de 15 % mais que l'investisseur gagnera plus de 15 % compte tenu de la décote à l'achat. Pour l'Etat grec, cela ne change pas la charge d'intérêt, entre 3,5 et 4 % pour les nouvelles obligations à trente ans.

avec source AFP