L'encours de dettes d'Etat achetées par la BCE a grimpé à 143 milliards € la semaine dernière, soit une augmentation de près de 14,1 milliards € par rapport à la semaine précédente. Il s’agit de l’action la plus importante sur le marché obligataire depuis la fin août.
Même si ce programme a engendré de très fortes tensions au sein du Comité des Gouverneurs de la BCE, il est bien en place et la banque centrale n’envoie aucun signal indiquant qu’elle se « lasse » d’être un acheteur en dernier ressort.
Au niveau des tensions internes, les démissions d’Axel Weber (gouverneur de la Bundesbank) et de Jurgen Starck (chef économiste et membre du Board avec droit de vote) ont marqué la défaite des « faucons » (tenants de la ligne monétariste pure et dure). Un consensus très large se dégage dans le Comité sur la nécessité pour la BCE de réduire les tensions sur les marchés.
Non seulement cela rentre dans le cadre de la mission de stabilité financière confiée à la banque centrale mais ces achats sont stérilisés, c'est-à-dire que la liquidité supplémentaire distribuée à travers les achats de dette est retirée chaque semaine (opération de fine tuning, la BCE empruntant auprès des banques un montant égal à celui de l'encours). A la différence du quantitative easing de la Fed, la planche à billet ne tourne pas.
Toutefois, malgré 69 milliards € d’achats (surtout des dettes italiennes et espagnoles), la très inquiétante dérive des spreads a continué pour l’Italie. La BCE n’apporte pas de solution de fond mais permet tout juste de limiter la casse sur le marché.
Même si ce programme a engendré de très fortes tensions au sein du Comité des Gouverneurs de la BCE, il est bien en place et la banque centrale n’envoie aucun signal indiquant qu’elle se « lasse » d’être un acheteur en dernier ressort.
Au niveau des tensions internes, les démissions d’Axel Weber (gouverneur de la Bundesbank) et de Jurgen Starck (chef économiste et membre du Board avec droit de vote) ont marqué la défaite des « faucons » (tenants de la ligne monétariste pure et dure). Un consensus très large se dégage dans le Comité sur la nécessité pour la BCE de réduire les tensions sur les marchés.
Non seulement cela rentre dans le cadre de la mission de stabilité financière confiée à la banque centrale mais ces achats sont stérilisés, c'est-à-dire que la liquidité supplémentaire distribuée à travers les achats de dette est retirée chaque semaine (opération de fine tuning, la BCE empruntant auprès des banques un montant égal à celui de l'encours). A la différence du quantitative easing de la Fed, la planche à billet ne tourne pas.
Toutefois, malgré 69 milliards € d’achats (surtout des dettes italiennes et espagnoles), la très inquiétante dérive des spreads a continué pour l’Italie. La BCE n’apporte pas de solution de fond mais permet tout juste de limiter la casse sur le marché.