Les autorités japonaises ont prévenu les Etats-Unis que la réglementation Volcker aurait des conséquences "extrêmement négatives" sur le marché des obligations d'Etat. Dans une lettre au ton inhabituellement virulent , adressée aux autorités de régulation américaines, l'Agence japonaise des services financiers (FSA), dépendant du gouvernement, et la Banque du Japon (BoJ) ont averti que ce projet, à l'étude aux Etats-Unis, exercerait "des pressions extrêmement négatives sur les marchés des obligations d'Etat à travers le monde".
Faisant référence à la crise de la dette en zone euro, la lettre précise que "ceci serait particulièrement inquiétant au vu des conditions actuelles du marché financier".
Le problème est lié aux activités désormais interdites aux banques de dépôt. Ces dernières ne pourront plus opérer sur certains marchés financiers, dont ceux des obligations étrangères. Les transactions d'obligations du Trésor américain resteront autorisées. La règle est aussi valable pour les filiales ou participations importantes à l'étranger des banques américaines.
La BoJ et la FSA souhaitent que les banques de dépôts américaines puissent continuer à acheter des bons du Trésor japonais (JGB). Elles soulignent qu'en l'état la nouvelle réglementation "augmenterait les coûts des transactions" sur les obligations publiques japonaises, ce qui pourrait "forcer des banques japonaises à cesser ou réduire significativement leurs opérations aux Etats-Unis".
La réglementation est inspirée des travaux conduits sous la houlette de l'ancien président de la Fed Paul Volcker (fin 70 - début 80) à la demande du Président Obama. Elle doit entrer en vigueur au plus tard le 21 juillet 2012 aux Etats-Unis.
Le gouvernement japonais craint une augmentation des coûts induits par l'émission de ses obligations, alors que l'Etat nippon, endetté à hauteur d'environ 200% du produit intérieur brut, est obligé de recourir massivement à ce moyen pour se financer.
Toutefois, il semble que le soucis porte plus sur la pérennité des opérations financières entre le Japon et les USA que sur un risque d'assèchement de la liquidité pour le gouvernement japonais. En effet, le marché des JGB est largement domestique (5 % de la dette est détenue par des étrangers).
En revanche, dans les opérations de refinancement à court terme des banques, les obligations d'Etat sont essentielles car elles sont utilisées comme garanties. La réglementation va réduire la base de collatéraux disponibles, impactant notamment le flux de crédit-export.
avec source AFP
Faisant référence à la crise de la dette en zone euro, la lettre précise que "ceci serait particulièrement inquiétant au vu des conditions actuelles du marché financier".
Le problème est lié aux activités désormais interdites aux banques de dépôt. Ces dernières ne pourront plus opérer sur certains marchés financiers, dont ceux des obligations étrangères. Les transactions d'obligations du Trésor américain resteront autorisées. La règle est aussi valable pour les filiales ou participations importantes à l'étranger des banques américaines.
La BoJ et la FSA souhaitent que les banques de dépôts américaines puissent continuer à acheter des bons du Trésor japonais (JGB). Elles soulignent qu'en l'état la nouvelle réglementation "augmenterait les coûts des transactions" sur les obligations publiques japonaises, ce qui pourrait "forcer des banques japonaises à cesser ou réduire significativement leurs opérations aux Etats-Unis".
La réglementation est inspirée des travaux conduits sous la houlette de l'ancien président de la Fed Paul Volcker (fin 70 - début 80) à la demande du Président Obama. Elle doit entrer en vigueur au plus tard le 21 juillet 2012 aux Etats-Unis.
Le gouvernement japonais craint une augmentation des coûts induits par l'émission de ses obligations, alors que l'Etat nippon, endetté à hauteur d'environ 200% du produit intérieur brut, est obligé de recourir massivement à ce moyen pour se financer.
Toutefois, il semble que le soucis porte plus sur la pérennité des opérations financières entre le Japon et les USA que sur un risque d'assèchement de la liquidité pour le gouvernement japonais. En effet, le marché des JGB est largement domestique (5 % de la dette est détenue par des étrangers).
En revanche, dans les opérations de refinancement à court terme des banques, les obligations d'Etat sont essentielles car elles sont utilisées comme garanties. La réglementation va réduire la base de collatéraux disponibles, impactant notamment le flux de crédit-export.
avec source AFP