Selon des propos tenus par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, le fonds de secours européen FESF aurait du mal à convaincre les investisseurs et les garanties accordées doivent être revues à la hausse.
Dans un entretien à la radio SWR2, le ministre a rapporté des propos tenus par le directeur du FESF. Klaus Regling lui aurait déclaré que les « difficultés avaient augmenté dans la recherche d'investisseurs privés parce que les investisseurs privés demandaient des garanties plus élevées ». Même si le ministre ajoute que le fonds a suffisamment de moyen pour agir et que la dernière émission de dette s’est bien passée, « cela montre bien l'incertitude qui règne de par le monde chez les investisseurs financiers à propos des investissements en zone euro ».
« Pour cette raison il est essentiel que nous mettions en œuvre ce que nous avons décidé », a-t-il poursuivi, en référence aux engagements pris début décembre par les dirigeants européens vers plus de discipline budgétaire. « Si nous y arrivons, tous les mécanismes de sauvetage que nous avons mis en place suffiront ».
Le FESF, créé au printemps 2010, a déjà prêté 6,6 milliards € à l’Irlande et 5,9 milliards au Portugal. Il n’est pas engagé dans le plan d’aide à la Grèce (prêts bilatéraux et du FMI). Le FESF a une capacité de prêts avec la note AAA estimée à 440 milliards d'euros loin de la force de frappe prévue lors du sommet de juillet dernier (1 000 milliards d’euros).
En effet, le fonds doit lever sur les marchés financiers l’argent nécessaire aux aides. Il a déjà placé 19 milliards d’euros en obligations. Ces émissions bénéficient d’une note AAA grâce à la garantie apportée par les Etats AAA de la zone euro.
A l'automne 2011, les Européens se sont mis d'accord pour augmenter sa capacité de prêt, notamment en faisant appel à des investisseurs privés, européens ou pas. Ils comptaient notamment sur les pays émergents, en premier lieu la Chine, pour investir dans le FESF, mais ces derniers ne se sont pas encore impliqués.
L'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag a rapporté dimanche que M. Regling envisageait d'offrir aux investisseurs privés de meilleures conditions, à savoir des garanties plus élevées. Cela signifierait toutefois que l'effet de levier envisagé ne pourrait pas jouer à plein.
De plus, la note triple A du FESF et donc sa capacité d’emprunt est conditionnée au maintient des notes AAA des pays apportant leur garanti. S&P ayant placé l’ensemble des pays sous perspective négative, la note du fonds est aussi menacée.
avec source AFP
Dans un entretien à la radio SWR2, le ministre a rapporté des propos tenus par le directeur du FESF. Klaus Regling lui aurait déclaré que les « difficultés avaient augmenté dans la recherche d'investisseurs privés parce que les investisseurs privés demandaient des garanties plus élevées ». Même si le ministre ajoute que le fonds a suffisamment de moyen pour agir et que la dernière émission de dette s’est bien passée, « cela montre bien l'incertitude qui règne de par le monde chez les investisseurs financiers à propos des investissements en zone euro ».
« Pour cette raison il est essentiel que nous mettions en œuvre ce que nous avons décidé », a-t-il poursuivi, en référence aux engagements pris début décembre par les dirigeants européens vers plus de discipline budgétaire. « Si nous y arrivons, tous les mécanismes de sauvetage que nous avons mis en place suffiront ».
Le FESF, créé au printemps 2010, a déjà prêté 6,6 milliards € à l’Irlande et 5,9 milliards au Portugal. Il n’est pas engagé dans le plan d’aide à la Grèce (prêts bilatéraux et du FMI). Le FESF a une capacité de prêts avec la note AAA estimée à 440 milliards d'euros loin de la force de frappe prévue lors du sommet de juillet dernier (1 000 milliards d’euros).
En effet, le fonds doit lever sur les marchés financiers l’argent nécessaire aux aides. Il a déjà placé 19 milliards d’euros en obligations. Ces émissions bénéficient d’une note AAA grâce à la garantie apportée par les Etats AAA de la zone euro.
A l'automne 2011, les Européens se sont mis d'accord pour augmenter sa capacité de prêt, notamment en faisant appel à des investisseurs privés, européens ou pas. Ils comptaient notamment sur les pays émergents, en premier lieu la Chine, pour investir dans le FESF, mais ces derniers ne se sont pas encore impliqués.
L'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag a rapporté dimanche que M. Regling envisageait d'offrir aux investisseurs privés de meilleures conditions, à savoir des garanties plus élevées. Cela signifierait toutefois que l'effet de levier envisagé ne pourrait pas jouer à plein.
De plus, la note triple A du FESF et donc sa capacité d’emprunt est conditionnée au maintient des notes AAA des pays apportant leur garanti. S&P ayant placé l’ensemble des pays sous perspective négative, la note du fonds est aussi menacée.
avec source AFP