Evoquant "les pays centraux", et citant plus particulièrement "l'Allemagne", le ministre espagnol des Affaires étrangères a estimé qu'elle "peut faire un effort, stimuler sa demande intérieure, sa consommation, comme nous l'avons fait quand elle était en reconstruction et qu'elle devait se serrer la ceinture".
Partisan d'une plus forte intégration des pays de la zone euro, il a estimé que pour redonner confiance aux marchés et aux investisseurs, il fallait "donner le signal politique que nous allons vraiment sauver l'euro".
Il faut "montrer que nous sommes disposés à le faire, et la première preuve est de mutualiser la dette", a-t-il ajouté, critiquant les réticences d'Angela Merkel.
"Mme Merkel, ceci dit en toute amitié - je suis du même côté qu'elle (un parti de droite, NDLR) - réagit toujours avec un quart d'heure de retard", a-t-il affirmé.
"Nous devons convaincre nos partenaires, et particulièrement les Allemands, qu'il fallait faire quelque chose pour contenir la dette publique", a-t-il insisté.
Selon lui, si l'Europe avait réagi avant pour sauver la Grèce "nous n'en serions pas là". Et "chaque jour qui passe sera pire, c'est une maladie qui avance et si nous ne coupons pas à temps, la thérapie sera beaucoup plus douloureuse", a-t-il insisté.
Il a également estimé que l'austérité ne suffisait pas qu'il fallait "relancer la croissance, sinon tout ça ne servira à rien".
La Commission européenne a exhorté mardi le gouvernement espagnol à tenir l'engagement prévu d'une réduction de moitié environ de son déficit public cette année, rejetant les appels du ministre espagnol du Budget, Cristobal Montoro, à plus de souplesse, alors que les signes de dérapages se multiplient.
Selon ses données, en 2011, le déficit a été de 8% environ, en baisse par rapport à 2010 (9,3%) mais bien au-dessus de l'objectif de 6% convenu avec Bruxelles par le précédent gouvernement socialiste.
Pour 2012, l'objectif convenu par Madrid avec l'Union européenne est de ramener le déficit à 4,4% du produit intérieur brut (PIB).
Partisan d'une plus forte intégration des pays de la zone euro, il a estimé que pour redonner confiance aux marchés et aux investisseurs, il fallait "donner le signal politique que nous allons vraiment sauver l'euro".
Il faut "montrer que nous sommes disposés à le faire, et la première preuve est de mutualiser la dette", a-t-il ajouté, critiquant les réticences d'Angela Merkel.
"Mme Merkel, ceci dit en toute amitié - je suis du même côté qu'elle (un parti de droite, NDLR) - réagit toujours avec un quart d'heure de retard", a-t-il affirmé.
"Nous devons convaincre nos partenaires, et particulièrement les Allemands, qu'il fallait faire quelque chose pour contenir la dette publique", a-t-il insisté.
Selon lui, si l'Europe avait réagi avant pour sauver la Grèce "nous n'en serions pas là". Et "chaque jour qui passe sera pire, c'est une maladie qui avance et si nous ne coupons pas à temps, la thérapie sera beaucoup plus douloureuse", a-t-il insisté.
Il a également estimé que l'austérité ne suffisait pas qu'il fallait "relancer la croissance, sinon tout ça ne servira à rien".
La Commission européenne a exhorté mardi le gouvernement espagnol à tenir l'engagement prévu d'une réduction de moitié environ de son déficit public cette année, rejetant les appels du ministre espagnol du Budget, Cristobal Montoro, à plus de souplesse, alors que les signes de dérapages se multiplient.
Selon ses données, en 2011, le déficit a été de 8% environ, en baisse par rapport à 2010 (9,3%) mais bien au-dessus de l'objectif de 6% convenu avec Bruxelles par le précédent gouvernement socialiste.
Pour 2012, l'objectif convenu par Madrid avec l'Union européenne est de ramener le déficit à 4,4% du produit intérieur brut (PIB).
