Dans son avis de novembre 2020 relatif au niveau de concentration des marchés en Corse et son impact sur la concurrence locale, l’Autorité de la concurrence reprend les constats et l’approche méthodologique de Gecodia concernant la formation des prix à la consommation.
Les prix à la consommation dans le secteur de la distribution alimentaire sont significativement plus élevés en Corse qu’en France continentale, malgré un taux de TVA réduit (2,1 % contre 5,5 % ou 20 %). Cette situation s’explique par des contraintes structurelles liées à l’insularité et à la saisonnalité. Le recours indispensable au transport maritime, les capacités de stockage limitées des magasins corses, et la nécessité d’adapter les infrastructures aux pics touristiques estivaux entraînent des surcoûts logistiques et immobiliers. De plus, la densité commerciale des grandes et moyennes surfaces (GMS) est plus forte en Corse, ce qui ne compense toutefois pas ces désavantages structurels.
L’Autorité de la concurrence souligne aussi un manque de concurrence dans certains bassins de vie corses, où un acteur peut détenir plus de 60 % de parts de marché, contribuant à une hausse des prix. Le cadre législatif national, notamment l’interdiction de la revente à perte et la hausse du seuil de revente à perte prévue par la loi Egalim, aggrave cette situation en Corse sans bénéfice clair pour les producteurs. L’Autorité recommande donc une dérogation spécifique pour la Corse à ces dispositifs, à l’image de celles déjà appliquées en outre-mer, afin de mieux répondre aux réalités économiques locales et atténuer la cherté de la vie sur l’île.
En amont de l'avis de l'Autorité, la société Gecodia a accompagné la Collectivité de Corse dans le cadre de sa conférence sociale, avec une analyse sur la formation des prix à la consommation dans les enseignes de grande distribution.
Grâce à son expertise spécifique sur les conséquences structurelles de l’insularité, le cabinet de conseil Gecodia a détaillé la mécanique des prix, au fil des étapes logistiques, en mobilisant des données fines (relevé de prix, analyses des comptes des commerces et de la grande distribution…). Ces travaux mettent en évidence les surcoûts successifs et permanents que rencontrent les différents intervenants : éloignement, cloisonnement en micro-marchés, accès au foncier, ressources humaines… Gecodia a émis des recommandations qui rejoignent celles de l'avis de l'Autorité de la concurrence.
Les prix à la consommation dans le secteur de la distribution alimentaire sont significativement plus élevés en Corse qu’en France continentale, malgré un taux de TVA réduit (2,1 % contre 5,5 % ou 20 %). Cette situation s’explique par des contraintes structurelles liées à l’insularité et à la saisonnalité. Le recours indispensable au transport maritime, les capacités de stockage limitées des magasins corses, et la nécessité d’adapter les infrastructures aux pics touristiques estivaux entraînent des surcoûts logistiques et immobiliers. De plus, la densité commerciale des grandes et moyennes surfaces (GMS) est plus forte en Corse, ce qui ne compense toutefois pas ces désavantages structurels.
L’Autorité de la concurrence souligne aussi un manque de concurrence dans certains bassins de vie corses, où un acteur peut détenir plus de 60 % de parts de marché, contribuant à une hausse des prix. Le cadre législatif national, notamment l’interdiction de la revente à perte et la hausse du seuil de revente à perte prévue par la loi Egalim, aggrave cette situation en Corse sans bénéfice clair pour les producteurs. L’Autorité recommande donc une dérogation spécifique pour la Corse à ces dispositifs, à l’image de celles déjà appliquées en outre-mer, afin de mieux répondre aux réalités économiques locales et atténuer la cherté de la vie sur l’île.
En amont de l'avis de l'Autorité, la société Gecodia a accompagné la Collectivité de Corse dans le cadre de sa conférence sociale, avec une analyse sur la formation des prix à la consommation dans les enseignes de grande distribution.
Grâce à son expertise spécifique sur les conséquences structurelles de l’insularité, le cabinet de conseil Gecodia a détaillé la mécanique des prix, au fil des étapes logistiques, en mobilisant des données fines (relevé de prix, analyses des comptes des commerces et de la grande distribution…). Ces travaux mettent en évidence les surcoûts successifs et permanents que rencontrent les différents intervenants : éloignement, cloisonnement en micro-marchés, accès au foncier, ressources humaines… Gecodia a émis des recommandations qui rejoignent celles de l'avis de l'Autorité de la concurrence.