"Le risque domestique principal est lié à la hausse des prix de l'immobilier et de l'endettement élevé des ménages", a souligné le FMI dans son rapport annuel sur l'économie norvégienne.
Ces observations surviennent au lendemain de la publication de statistiques qui montrent que les prix de l'immobilier en Norvège ont augmenté de 8,4% en janvier (sur un an) poursuivant une hausse quasi ininterrompue depuis deux décennies, hormis une légère baisse observée en 2007 et 2008.
Selon le FMI, les prix de l'immobilier dans le riche pays scandinave, où règne le quasi plein-emploi, pourraient aujourd'hui être surévalués de 15 à 20%.
Face au risque de bulle immobilière dont l'éclatement peut plonger un pays dans une crise grave comme ce fut le cas en Espagne fin 2008, le FMI préconise notamment un resserrement supplémentaire des conditions d'attribution de prêts par rapport à la valeur de l'actif.
Tirée par la consommation intérieure, elle-même soutenue par la hausse des salaires, l'économie norvégienne devrait croître d'un respectable 2,2% cette année, a précisé le Fonds.
Mais le pays scandinave, qui n'est pas membre de l'Union européenne, ne serait pas totalement immunisé contre une éventuelle détérioration de la crise de l'eurozone, a-t-il ajouté.
Une accentuation de la crise "affecterait indubitablement la Norvège via une fragilisation de la confiance des consommateurs, une baisse du prix du pétrole et des exportations non-pétrolières et des tensions sur le marché interbancaire", lit-on dans le rapport.
Septième exportateur mondial de pétrole et deuxième exportateur de gaz, la Norvège n'a ni déficit ni dette publique, disposant au contraire d'un fonds souverain bien garni de près de 450 milliards d'euros.
Ces observations surviennent au lendemain de la publication de statistiques qui montrent que les prix de l'immobilier en Norvège ont augmenté de 8,4% en janvier (sur un an) poursuivant une hausse quasi ininterrompue depuis deux décennies, hormis une légère baisse observée en 2007 et 2008.
Selon le FMI, les prix de l'immobilier dans le riche pays scandinave, où règne le quasi plein-emploi, pourraient aujourd'hui être surévalués de 15 à 20%.
Face au risque de bulle immobilière dont l'éclatement peut plonger un pays dans une crise grave comme ce fut le cas en Espagne fin 2008, le FMI préconise notamment un resserrement supplémentaire des conditions d'attribution de prêts par rapport à la valeur de l'actif.
Tirée par la consommation intérieure, elle-même soutenue par la hausse des salaires, l'économie norvégienne devrait croître d'un respectable 2,2% cette année, a précisé le Fonds.
Mais le pays scandinave, qui n'est pas membre de l'Union européenne, ne serait pas totalement immunisé contre une éventuelle détérioration de la crise de l'eurozone, a-t-il ajouté.
Une accentuation de la crise "affecterait indubitablement la Norvège via une fragilisation de la confiance des consommateurs, une baisse du prix du pétrole et des exportations non-pétrolières et des tensions sur le marché interbancaire", lit-on dans le rapport.
Septième exportateur mondial de pétrole et deuxième exportateur de gaz, la Norvège n'a ni déficit ni dette publique, disposant au contraire d'un fonds souverain bien garni de près de 450 milliards d'euros.
