Le gouvernement espagnol a dévoilé jeudi une nouvelle réforme du secteur bancaire, exigeant des banques qu'elles procèdent à l'"assainissement" de leurs actifs immobiliers, via des provisions et une réserve de capital, pour un total de 50 milliards d'euros.
"Ce processus devra être réalisé en un an" et "sans aucune aide publique" même si le fonds spécial d'aide au secteur, le Frob, pourra éventuellement intervenir, a déclaré à la presse le ministre de l'Economie Luis de Guindos.
"Il est prévu que la réforme soit approuvée demain (vendredi) en Conseil des ministres", a-t-il précisé.
L'objectif est "de provoquer des fusions pour créer des entités plus viables" et que "l'assainissement (du parc immobilier) soit rapide et profonde", a expliqué le ministre.
Car le secteur est fragilisé depuis l'éclatement de la bulle en 2008, ayant sur les bras des crédits risquant de ne pas être remboursés, ainsi qu'un stock d'immeubles et de terrains saisis.
Ces actifs considérés comme "problématiques" --car à la valeur incertaine-- représentaient, selon la Banque d'Espagne, 176 milliards d'euros en juin 2011, un chiffre qui a sûrement grimpé depuis.
Pour couvrir les pertes éventuelles au moment de revendre ces actifs, les banques ont mis de côté un tiers de cette somme, mais les autorités jugent que ce n'est pas suffisant.
Désormais "les provisions pour actifs problématiques augmentent jusqu'à 80% (de la valeur de ces actifs, ndlr) selon les cas et une provision générique de 7% est créée pour le reste du crédit promoteur", c'est-à-dire même celui qui est considéré comme sain.
"Ce que vise cette réforme c'est d'améliorer la confiance et la crédibilité du secteur financier espagnol", mais "sans incidence sur les comptes publics", a insisté M. de Guindos, alors que le pays s'est engagé à réduire son déficit public à 4,4% du PIB fin 2012, contre 8% environ fin 2011.
"Ce processus devra être réalisé en un an" et "sans aucune aide publique" même si le fonds spécial d'aide au secteur, le Frob, pourra éventuellement intervenir, a déclaré à la presse le ministre de l'Economie Luis de Guindos.
"Il est prévu que la réforme soit approuvée demain (vendredi) en Conseil des ministres", a-t-il précisé.
L'objectif est "de provoquer des fusions pour créer des entités plus viables" et que "l'assainissement (du parc immobilier) soit rapide et profonde", a expliqué le ministre.
Car le secteur est fragilisé depuis l'éclatement de la bulle en 2008, ayant sur les bras des crédits risquant de ne pas être remboursés, ainsi qu'un stock d'immeubles et de terrains saisis.
Ces actifs considérés comme "problématiques" --car à la valeur incertaine-- représentaient, selon la Banque d'Espagne, 176 milliards d'euros en juin 2011, un chiffre qui a sûrement grimpé depuis.
Pour couvrir les pertes éventuelles au moment de revendre ces actifs, les banques ont mis de côté un tiers de cette somme, mais les autorités jugent que ce n'est pas suffisant.
Désormais "les provisions pour actifs problématiques augmentent jusqu'à 80% (de la valeur de ces actifs, ndlr) selon les cas et une provision générique de 7% est créée pour le reste du crédit promoteur", c'est-à-dire même celui qui est considéré comme sain.
"Ce que vise cette réforme c'est d'améliorer la confiance et la crédibilité du secteur financier espagnol", mais "sans incidence sur les comptes publics", a insisté M. de Guindos, alors que le pays s'est engagé à réduire son déficit public à 4,4% du PIB fin 2012, contre 8% environ fin 2011.
