Wuhu, une ville de 1,5 million d'habitants dans l'est de la Chine, a annoncé vendredi des mesures pour encourager l'achat d'appartements afin d'aider un secteur immobilier déprimé, alors même que Pékin maintient en place des mesures restrictives pour enrayer la spéculation.
Les acheteurs d'un appartement à Wuhu se verront offrir une subvention de 150 yuans (18 euros) par m2 s'il mesure moins de 70 m2, ou de 50 yuans par mètre carré s'il est compris entre 70 et 90 m2, selon un communiqué posté sur le site internet de la ville. Le prix du mètre carré dans la ville se situe aux alentours de 5.500 yuans (659 euros).
La mesure concerne les logements ordinaires, et non les logements sociaux dont la construction est subventionnée par les autorités dans de nombreuses villes.
Wuhu est la ville de Chine qui a connu la plus forte diminution des prix des appartements, avec 5,68% de baisse en huit mois, selon le quotidien Anhui Shangbao.
Face à cette situation, beaucoup d'acheteurs potentiels préfèrent attendre que les prix continuent à chuter, entraînant un ralentissement d'un secteur-clé pour l'économie.
Wuhu va également offrir des subventions à des personnes possédant des qualifications professionnelles particulières pour les encourager à venir s'établir dans la ville où 20.000 emplois ne sont pas pourvus chaque année, selon le communiqué.
Afin de lutter contre un détournement de ces mesures à des fins spéculatives, leurs bénéficiaires acheter leur premier appartement et devront rembourser les subventions perçues s'ils revendent leur bien avant trois ans.
Rien n'indiquait dans l'immédiat si ces subventions constituent une nouvelle tendance ou s'il s'agit de mesures prises sans l'aval du gouvernement central.
"La municipalité de Wuhu applique scrupuleusement la politique de l'Etat de régulation des prix de l'immobilier", prend soin de préciser le texte, alors que le Premier ministre Wen Jiabao a réitéré fin janvier que les mesures prises depuis 2010 pour lutter contre la spéculation immobilière resteraient en place cette année.
Les restrictions portent sur l'octroi de crédits, et pour certaines grandes villes dont Wuhu ne fait pas partie, limitent le nombre d'appartements que les particuliers peuvent acheter.
Pour ne pas se mettre le gouvernement central à dos, le vice-maire de la ville, Hong Jianping, a même organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a souligné que la mesure visait en fait à "contrôler étroitement les prix" à travers un "approvisionnement efficace du marché", a rapporté le site ifeng.com.
Les prix de l'immobilier ont chuté en novembre et en décembre dans la plupart des villes chinoises. L'investissement dans le secteur a connu un important ralentissement, surtout en fin d'année, de nombreux promoteurs ayant du mal à se financer auprès des banques.
Les acheteurs d'un appartement à Wuhu se verront offrir une subvention de 150 yuans (18 euros) par m2 s'il mesure moins de 70 m2, ou de 50 yuans par mètre carré s'il est compris entre 70 et 90 m2, selon un communiqué posté sur le site internet de la ville. Le prix du mètre carré dans la ville se situe aux alentours de 5.500 yuans (659 euros).
La mesure concerne les logements ordinaires, et non les logements sociaux dont la construction est subventionnée par les autorités dans de nombreuses villes.
Wuhu est la ville de Chine qui a connu la plus forte diminution des prix des appartements, avec 5,68% de baisse en huit mois, selon le quotidien Anhui Shangbao.
Face à cette situation, beaucoup d'acheteurs potentiels préfèrent attendre que les prix continuent à chuter, entraînant un ralentissement d'un secteur-clé pour l'économie.
Wuhu va également offrir des subventions à des personnes possédant des qualifications professionnelles particulières pour les encourager à venir s'établir dans la ville où 20.000 emplois ne sont pas pourvus chaque année, selon le communiqué.
Afin de lutter contre un détournement de ces mesures à des fins spéculatives, leurs bénéficiaires acheter leur premier appartement et devront rembourser les subventions perçues s'ils revendent leur bien avant trois ans.
Rien n'indiquait dans l'immédiat si ces subventions constituent une nouvelle tendance ou s'il s'agit de mesures prises sans l'aval du gouvernement central.
"La municipalité de Wuhu applique scrupuleusement la politique de l'Etat de régulation des prix de l'immobilier", prend soin de préciser le texte, alors que le Premier ministre Wen Jiabao a réitéré fin janvier que les mesures prises depuis 2010 pour lutter contre la spéculation immobilière resteraient en place cette année.
Les restrictions portent sur l'octroi de crédits, et pour certaines grandes villes dont Wuhu ne fait pas partie, limitent le nombre d'appartements que les particuliers peuvent acheter.
Pour ne pas se mettre le gouvernement central à dos, le vice-maire de la ville, Hong Jianping, a même organisé une conférence de presse au cours de laquelle il a souligné que la mesure visait en fait à "contrôler étroitement les prix" à travers un "approvisionnement efficace du marché", a rapporté le site ifeng.com.
Les prix de l'immobilier ont chuté en novembre et en décembre dans la plupart des villes chinoises. L'investissement dans le secteur a connu un important ralentissement, surtout en fin d'année, de nombreux promoteurs ayant du mal à se financer auprès des banques.
