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Hongrie : Viktor Orban semble faire marche arrière sur les réformes

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'est déclaré confiant vendredi de régler ses différends avec Bruxelles lors de sa rencontre mardi avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.


Le Premier ministre hongrois a semblé aussi reculer sur ses réformes, notamment le projet de fusionner la Banque centrale nationale (MNB) avec l'Autorité de supervision financière (PSZAF).

Le chef du gouvernement conservateur s'attend à conclure "un accord politique" avec le chef de l'exécutif européen mardi, lors d'une rencontre prévue à Bruxelles, a-t-il déclaré dans un entretien à la radio publique MR1-Kossuth.

"Je ne vois aucune question particulièrement difficile" à résoudre, a-t-il ajouté.

M. Orban s'est également dit prêt à revenir sur son projet de fusionner la MNB avec la PSZAF, très critiqué par Bruxelles qui craint une tentative de main mise du pouvoir sur la politique monétaire de l'institut monétaire.

Les deux institutions "ont fonctionné séparément jusqu'à maintenant. Elles seront bien dans l'avenir (si elles restent) séparées", a-t-il dit.

Le parlement avait adopté fin décembre une modification de la Constitution visant à rendre possible ce projet à l'horizon 2013. Il s'agissait de fusionner les deux institutions et placer à la tête de la nouvelle entité le président hongrois, Pal Schmitt, un fidèle du Premier ministre.

Le projet ne fait pas partie de la réforme de la banque centrale adoptée en décembre, et qui, elle aussi, pose problème à l'UE. La nouvelle loi retire notamment au président de la MNB la prérogative de nommer ses adjoints, au profit du gouvernement.

Bruxelles a annoncé mardi le lancement de trois procédures d'infraction au droit communautaire à l'encontre de la Hongrie, dont l'une concerne la loi de la Banque centrale. L'UE a sommé Budapest de revoir sa copie. La Commission a aussi conditionné toute négociation sur un prêt, vital pour la Hongrie qui se trouve au bord de la banqueroute, à une modification du texte.

Si Viktor Orban s'est déjà dit prêt à des concessions, il a réitéré vendredi son refus à revenir sur une disposition obligeant les responsables de la banque centrale à prêter serment au pays.

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