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Grèce : Les Pays-Bas non enthousiastes à l'idée d'une participation du secteur public

Les Pays-Bas ne sont pas "enthousiastes" à l'égard de certaines propositions en faveur d'un effacement d'une partie de la dette grecque par ses créanciers publics, a déclaré vendredi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.


"Non, nous ne sommes pas enthousiastes à ce sujet", a répondu M. Rutte à un journaliste qui lui demandait s'il était favorable à ce que les créanciers publics de la Grèce participent à l'effort d'effacement d'une partie de la dette grecque demandé aux créanciers privés du pays, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres à La Haye.

"Le secteur officiel comme on l'appelle, c'est-à-dire les gouvernements, est déjà très impliqué dans les programmes d'aide au Portugal, à l'Irlande et très certainement à la Grèce (...) notamment pour faciliter un accord entre la Grèce et le secteur privé", a soutenu le Premier ministre.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait également estimé jeudi que les créanciers publics de la Grèce n'avaient "pas besoin" de contribuer davantage à son sauvetage en participant à l'effacement d'une partie de sa dette.

Mais la Banque centrale européenne (BCE) notamment est appelée par certains, dont la directrice générale du FMI Christine Lagarde, à accepter des pertes sur les obligations grecques qu'elle détient, ce qu'elle refuse.

La Grèce négocie depuis trois semaines un accord portant sur une décote de 50% de la valeur nominale des obligations détenues par les créanciers privés (banques, caisses d'assurance ou fonds d'investissement) du pays.