
La Banque centrale européenne (BCE) serait prête à renoncer à une partie de la dette grecque qu'elle détient, rapporte mercredi le Wall Street Journal (WSJ), ce que demandaient les prêteurs privés qui ne veulent pas être les seuls à payer la note de la décote.
La BCE, un des principaux créanciers de la Grèce, "semble être prête à inclure les obligations qu'elle détient dans la restructuration" de la dette grecque en cours de discussion, écrit le WSJ, citant des personnes au fait des négociations.
Selon le journal, la BCE renoncerait au paiement des intérêts (coupons) auxquels elle peut prétendre à échéance des obligations grecques qu'elle a achetées dans le cadre de son programme de rachat d'obligations publiques des Etats de la zone euro en difficulté, lancé au printemps 2010.
Cette éventualité a été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines, alors que les négociations entre Athènes et ses créanciers privés traînent en longueur. Une autre éventualité est que la BCE accepte, comme les créanciers privés, une décote des obligations grecques en sa possession et qui selon un banquier central de la zone euro s'élève à 45 milliards d'euros.
Pour l'instant toutefois, la BCE se refuse officiellement à de telles options, elle qui était opposée dès le départ à une restructuration même partielle de la dette grecque.
Avant de recevoir mercredi les représentants de ses créanciers publics (Commission européenne, BCE et Fonds monétaire international), avec qui les négociations se poursuivent également depuis trois semaines, le Premier ministre grec Lucas Papademos a conclu mardi soir une réunion avec le patron du lobby bancaire mondial (IIF) Charles Dallara.
Un assouplissement de la position de la BCE faciliterait un accord avec les créanciers privés de la Grèce, mais il n'est pas acquis que les responsables politiques grecs donnent le feu vert aux mesures d'austérité poussées par l'Union européenne et le FMI.
Peu impressionnés par les mouvements de protestation actuels en Grèce et de moins en moins patients, les créanciers publics de la Grèce réclament un engagement explicite des trois partis gouvernementaux sur une nouvelle phase d'austérité pour débloquer le nouveau prêt de 130 milliards d'euros promis fin octobre, et donner leur feu vert au lancement de la restructuration de la dette grecque détenue par les créanciers privés.
La BCE, un des principaux créanciers de la Grèce, "semble être prête à inclure les obligations qu'elle détient dans la restructuration" de la dette grecque en cours de discussion, écrit le WSJ, citant des personnes au fait des négociations.
Selon le journal, la BCE renoncerait au paiement des intérêts (coupons) auxquels elle peut prétendre à échéance des obligations grecques qu'elle a achetées dans le cadre de son programme de rachat d'obligations publiques des Etats de la zone euro en difficulté, lancé au printemps 2010.
Cette éventualité a été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines, alors que les négociations entre Athènes et ses créanciers privés traînent en longueur. Une autre éventualité est que la BCE accepte, comme les créanciers privés, une décote des obligations grecques en sa possession et qui selon un banquier central de la zone euro s'élève à 45 milliards d'euros.
Pour l'instant toutefois, la BCE se refuse officiellement à de telles options, elle qui était opposée dès le départ à une restructuration même partielle de la dette grecque.
Avant de recevoir mercredi les représentants de ses créanciers publics (Commission européenne, BCE et Fonds monétaire international), avec qui les négociations se poursuivent également depuis trois semaines, le Premier ministre grec Lucas Papademos a conclu mardi soir une réunion avec le patron du lobby bancaire mondial (IIF) Charles Dallara.
Un assouplissement de la position de la BCE faciliterait un accord avec les créanciers privés de la Grèce, mais il n'est pas acquis que les responsables politiques grecs donnent le feu vert aux mesures d'austérité poussées par l'Union européenne et le FMI.
Peu impressionnés par les mouvements de protestation actuels en Grèce et de moins en moins patients, les créanciers publics de la Grèce réclament un engagement explicite des trois partis gouvernementaux sur une nouvelle phase d'austérité pour débloquer le nouveau prêt de 130 milliards d'euros promis fin octobre, et donner leur feu vert au lancement de la restructuration de la dette grecque détenue par les créanciers privés.
