La branche de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) à New York a révélé mardi que l'une des premières choses qu'avait faites son président William Dudley avait été de plaider pour les obligations indexées sur l'inflation alors qu'il en détenait un gros montant.
M. Dudley a été nommé à son poste le 27 janvier 2009. Deux semaines plus tard, le 10 février, il consacrait son premier discours aux "Arguments en faveur des obligations indexées du Trésor (TIPS): un examen des coûts et bénéfices".
Il y faisait "deux suggestions modestes": d'une part allonger la maturité des titres de dette de ce type, dont le principal (le montant dû hors intérêts) varie avec l'inflation, d'autre part tenter d'accroître la liquidité de ce marché.
M. Dudley avait acheté en trois fois, en 1998 et en 2003, 1,45 million de dollars de ces obligations.
Cinq jours avant sa nomination, le conflit d'intérêt éventuel entre sa position avait amené la Fed de New York à lui ordonner de vendre ces titres "de manière ordonnée mais avec diligence", c'est-à-dire dans les trois mois.
Au lieu de s'exécuter, M. Dudley demande alors l'autorisation de garder ces obligations jusqu'à leurs maturités respectives, en juillet 2012, juillet 2013 et avril 2028. Elle est appuyée par un économiste de l'institution, Michael Fleming, qui calcule que les décisions du comité de politique monétaire dont M. Dudley est vice-président devraient avoir dans ce cas très peu d'influence sur leur valeur.
La Fed de New York accède à cette demande le 27 avril 2009.
L'ensemble des douze branches régionales de la Fed publiaient pour la première fois mardi des informations sur les finances personnelles de leurs présidents respectifs, et il apparaît que M. Dudley est l'un des plus riches.
Mais il n'est pas seul à avoir aligné ses vues en matière de politique monétaire et ses investissements personnels.
Le président de la Fed de Dallas, Richard Fisher, l'un des dirigeants de la banque centrale qui agite le plus la menace de l'inflation, se protégeait contre elle en ayant plus d'un million de dollars investis dans l'or. Ce multimillionaire possède aussi un ranch au Texas et des terres agricoles ailleurs.
M. Dudley a été nommé à son poste le 27 janvier 2009. Deux semaines plus tard, le 10 février, il consacrait son premier discours aux "Arguments en faveur des obligations indexées du Trésor (TIPS): un examen des coûts et bénéfices".
Il y faisait "deux suggestions modestes": d'une part allonger la maturité des titres de dette de ce type, dont le principal (le montant dû hors intérêts) varie avec l'inflation, d'autre part tenter d'accroître la liquidité de ce marché.
M. Dudley avait acheté en trois fois, en 1998 et en 2003, 1,45 million de dollars de ces obligations.
Cinq jours avant sa nomination, le conflit d'intérêt éventuel entre sa position avait amené la Fed de New York à lui ordonner de vendre ces titres "de manière ordonnée mais avec diligence", c'est-à-dire dans les trois mois.
Au lieu de s'exécuter, M. Dudley demande alors l'autorisation de garder ces obligations jusqu'à leurs maturités respectives, en juillet 2012, juillet 2013 et avril 2028. Elle est appuyée par un économiste de l'institution, Michael Fleming, qui calcule que les décisions du comité de politique monétaire dont M. Dudley est vice-président devraient avoir dans ce cas très peu d'influence sur leur valeur.
La Fed de New York accède à cette demande le 27 avril 2009.
L'ensemble des douze branches régionales de la Fed publiaient pour la première fois mardi des informations sur les finances personnelles de leurs présidents respectifs, et il apparaît que M. Dudley est l'un des plus riches.
Mais il n'est pas seul à avoir aligné ses vues en matière de politique monétaire et ses investissements personnels.
Le président de la Fed de Dallas, Richard Fisher, l'un des dirigeants de la banque centrale qui agite le plus la menace de l'inflation, se protégeait contre elle en ayant plus d'un million de dollars investis dans l'or. Ce multimillionaire possède aussi un ranch au Texas et des terres agricoles ailleurs.
