Les banques comme les 17 régions espagnoles sont dans une situation financière délicate depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008.
Les premières ont sur les bras pour 176 milliards d'euros d'actifs problématiques (crédits risquant de ne pas être remboursés, immeubles et terrains saisis), les secondes, n'ayant pas freiné leurs dépenses à temps après la bulle, affichent un endettement record.
La réforme, dévoilée jeudi, exige aux banques, dans un délai d'un an (deux en cas de fusion) de se constituer un matelas de provisions et une réserve de capital pour 50 milliards d'euros, afin de faire face à l'éventuelle perte de valeur de leurs actifs financiers et immobiliers.
"Les doutes qui existaient sur la valeur des actifs immobiliers créaient des incertitudes pour le financement des banques sur le marché interbancaire", qui entraînaient à leur tour "une contraction du crédit" pour les particuliers et entreprises, a expliqué le ministre de l'Economie Luis de Guindos, à l'issue du Conseil des ministres.
L'objectif est "de provoquer des fusions pour créer des entités plus viables" et que "l'assainissement soit rapide et profond", avait-il indiqué jeudi, et ce afin de rendre le secteur "plus sain et mieux dimensionné" pour qu'il "puisse à nouveau financer la croissance économique et la création d'emplois" en Espagne, qui souffre d'un chômage record (22,85%).
La réforme limite aussi fortement les salaires des dirigeants de certaines banques et caisses d'épargne, à 600.000 euros par an pour celles ayant reçu des aides publiques et à 300.000 euros pour les quatre déjà sous tutelle de l'Etat en raison de leurs difficultés.
C'est la deuxième grande réforme du nouveau gouvernement conservateur, qui a pris ses fonctions fin décembre et a approuvé la semaine dernière un projet de loi de stabilité budgétaire visant le déficit zéro en 2020.
Une troisième réforme, s'attaquant cette fois à l'autre point faible de l'économie espagnole, le chômage, en assouplissant le marché du travail, doit être lancée vendredi prochain.
Le gouvernement a également approuvé ce vendredi une ligne de crédit de 10 milliards d'euros - pouvant être étendue à 15 milliards - pour les régions.
Ces dernières, très endettées, ont en effet de plus en plus de mal à régler leurs fournisseurs: la Fédération des pharmacies espagnoles, par exemple, a révélé jeudi que les régions lui devaient à fin 2011 1,966 milliard d'euros.
En échange de cette aide ponctuelle, Madrid veut désormais mieux contrôler les finances régionales: l'octroi de cette ligne de crédit sera d'ailleurs conditionnée à l'approbation, par chaque région, d'un plan de réduction du déficit, qui devra être validé par le ministère du Budget.
Les premières ont sur les bras pour 176 milliards d'euros d'actifs problématiques (crédits risquant de ne pas être remboursés, immeubles et terrains saisis), les secondes, n'ayant pas freiné leurs dépenses à temps après la bulle, affichent un endettement record.
La réforme, dévoilée jeudi, exige aux banques, dans un délai d'un an (deux en cas de fusion) de se constituer un matelas de provisions et une réserve de capital pour 50 milliards d'euros, afin de faire face à l'éventuelle perte de valeur de leurs actifs financiers et immobiliers.
"Les doutes qui existaient sur la valeur des actifs immobiliers créaient des incertitudes pour le financement des banques sur le marché interbancaire", qui entraînaient à leur tour "une contraction du crédit" pour les particuliers et entreprises, a expliqué le ministre de l'Economie Luis de Guindos, à l'issue du Conseil des ministres.
L'objectif est "de provoquer des fusions pour créer des entités plus viables" et que "l'assainissement soit rapide et profond", avait-il indiqué jeudi, et ce afin de rendre le secteur "plus sain et mieux dimensionné" pour qu'il "puisse à nouveau financer la croissance économique et la création d'emplois" en Espagne, qui souffre d'un chômage record (22,85%).
La réforme limite aussi fortement les salaires des dirigeants de certaines banques et caisses d'épargne, à 600.000 euros par an pour celles ayant reçu des aides publiques et à 300.000 euros pour les quatre déjà sous tutelle de l'Etat en raison de leurs difficultés.
C'est la deuxième grande réforme du nouveau gouvernement conservateur, qui a pris ses fonctions fin décembre et a approuvé la semaine dernière un projet de loi de stabilité budgétaire visant le déficit zéro en 2020.
Une troisième réforme, s'attaquant cette fois à l'autre point faible de l'économie espagnole, le chômage, en assouplissant le marché du travail, doit être lancée vendredi prochain.
Le gouvernement a également approuvé ce vendredi une ligne de crédit de 10 milliards d'euros - pouvant être étendue à 15 milliards - pour les régions.
Ces dernières, très endettées, ont en effet de plus en plus de mal à régler leurs fournisseurs: la Fédération des pharmacies espagnoles, par exemple, a révélé jeudi que les régions lui devaient à fin 2011 1,966 milliard d'euros.
En échange de cette aide ponctuelle, Madrid veut désormais mieux contrôler les finances régionales: l'octroi de cette ligne de crédit sera d'ailleurs conditionnée à l'approbation, par chaque région, d'un plan de réduction du déficit, qui devra être validé par le ministère du Budget.
