Croissance du PIB USA T1 2011 : un début d’année marqué par une demande interne faible


Au T1 2011, le taux de croissance du PIB aux USA a été nettement en dessous du potentiel, la demande interne ayant marqué le pas.



Croissance du PIB USA T1 2011 : un début d’année marqué par une demande interne faible
Le taux de croissance du PIB aux Etats-Unis a commencé l’année un ton en dessous des trimestres précédents. Le PIB a progresse de 1,7 % sur le trimestre en rythme annualisé (soit +0,4 % en variation trimestrielle simple), après +3,1 % au T3 2010 (non revu). Sur un an, la richesse produite par l’économie américaine est en hausse de 2,3 %.

Sur le premier trimestre 2011, le PIB a atteint 13 439 milliards $ en volume et de 15 006 milliards $ en valeur (non corrigé de l’inflation). La croissance au T1 2011 est la plus faible enregistrée depuis le printemps 2010. Elle est nettement inférieure au potentiel de l’économie US (entre 2,5 % et 3 %). Cette croissance est donc faible pour les USA.

Le ralentissement de la croissance s’explique par une contraction importante de la consommation publique (-5,2 % sur le trimestre pour une composante pesant 19 % du PIB), une consommation des ménages mois dynamique (+2,7 % pour 71 % du PIB après +4,0 %) et une contribution négative du commerce extérieur (-0,1 point de % après l a contribution exceptionnelle de +3,2 pp au T4 2010).

Au rang des points positifs, l’investissement a connu un bon trimestre (+8,6 %), même si l’investissement productif reste peu dynamique (+1,8 %).

Croissance du PIB USA T1 2011 : un début d’année marqué par une demande interne faible
Au final, le PIB hors stocks progresse de seulement 0,9 % en variation trimestrielle annualisée, après +6,5 % au T4 2010. C’est donc un net tassement d’un trimestre à l’autre, lié à un affaiblissement de la demande interne et au commerce extérieur.

Au final, ce résultat va dans le sens de l’analyse de la Fed, à savoir une croissance certes présente mais encore trop faible pour réduire rapidement les excès de capacités accumulés par l’économie américaine. Dans ce contexte, le taux de chômage (objectif de plein emploi) ne reculera que graduellement et l’inflation sous-jacente (objectif de stabilité des prix) ne remontera que petit à petit. Pour la Fed, il n’y a donc aucune incitation à resserrer rapidement la politique monétaire.

Équipe Gecodia.fr

Vendredi 29 Avril 2011



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