Berlin attend désormais une faible croissance de 0,7% cette année, selon un rapport rédigé par le ministère de l'Economie, qui espérait auparavant 1%.
L'Allemagne a aussi livré pour la première fois sa prévision pour 2013, qui est d'un rebond de la croissance à 1,6%.
Si 2012 marquera donc très nettement un coup de frein après deux années fastes (+3,7% en 2010, +3% en 2011), la première économie européenne "va bien, on ne peut en aucun cas parler de récession", a assuré le ministre de l'Economie Philipp Rösler lors d'une conférence de presse, en prédisant tout au plus un "creux hivernal".
Il a estimé que le pays pourrait renouer avec une progression du Produit intérieur brut dès le premier trimestre: "Nous attendons une croissance de 0,1%" en ce début d'année, alors que l'Allemagne était passée dans le rouge au quatrième trimestre 2011, avec une "baisse de 0,3%" du Produit intérieur brut, a dit M. Rösler.
Pour le reste, l'Allemagne table sur un déficit public stable à 1% du Produit intérieur brut et sur un taux de chômage de 6,8% en 2012.
Mais l'évolution de la conjoncture "dépend de manière décisive de la croissance et de la stabilité des partenaires européens", a dit M. Rösler.
"Une croissance continue de l'Allemagne n'est possible que si l'Europe elle-même connaît une croissance durable", a-t-il estimé.
"La prévision annuelle du gouvernement repose sur une condition centrale, qui est que cette année une solution à la crise en zone euro se rapproche et que l'incertitude sur les marchés se dissipe. Une aggravation de la crise serait sans conteste le risque principal pour l'évolution économique en 2012", prévient de manière encore plus explicite le ministère de l'Economie dans son rapport.
La première économie européenne va voir "ses forces de croissance se déplacer de plus en plus vers la demande intérieure", consommation des ménages ou investissements des entreprises, au détriment des exportations, selon le rapport publié par le ministère.
M. Rösler a estimé que cela aura "un effet stabilisateur sur nos partenaires européens", lesquels se plaignent souvent que l'Allemagne, grande exportatrice, soit la seule à profiter de ses performances économiques.
Le ministère de l'Economie estime que "des risques supplémentaires résident dans le refroidissement de l'économie internationale, en particulier si les Etats-Unis ne retrouvent pas le chemin de la croissance".
Pour ce qui concerne les pays émergents, "leur croissance à court terme est freinée par la fin des politiques monétaires expansives et par la faiblesse des économies développées", mais "la dynamique de croissance de base reste intacte", assure Berlin.
La Banque Mondiale a mis en garde mardi contre un net ralentissement de l'économie mondiale, et notamment à de "nouveaux risques de détérioration" pour les pays émergents, la Chine et l'Inde en particulier.
L'Allemagne a aussi livré pour la première fois sa prévision pour 2013, qui est d'un rebond de la croissance à 1,6%.
Si 2012 marquera donc très nettement un coup de frein après deux années fastes (+3,7% en 2010, +3% en 2011), la première économie européenne "va bien, on ne peut en aucun cas parler de récession", a assuré le ministre de l'Economie Philipp Rösler lors d'une conférence de presse, en prédisant tout au plus un "creux hivernal".
Il a estimé que le pays pourrait renouer avec une progression du Produit intérieur brut dès le premier trimestre: "Nous attendons une croissance de 0,1%" en ce début d'année, alors que l'Allemagne était passée dans le rouge au quatrième trimestre 2011, avec une "baisse de 0,3%" du Produit intérieur brut, a dit M. Rösler.
Pour le reste, l'Allemagne table sur un déficit public stable à 1% du Produit intérieur brut et sur un taux de chômage de 6,8% en 2012.
Mais l'évolution de la conjoncture "dépend de manière décisive de la croissance et de la stabilité des partenaires européens", a dit M. Rösler.
"Une croissance continue de l'Allemagne n'est possible que si l'Europe elle-même connaît une croissance durable", a-t-il estimé.
"La prévision annuelle du gouvernement repose sur une condition centrale, qui est que cette année une solution à la crise en zone euro se rapproche et que l'incertitude sur les marchés se dissipe. Une aggravation de la crise serait sans conteste le risque principal pour l'évolution économique en 2012", prévient de manière encore plus explicite le ministère de l'Economie dans son rapport.
La première économie européenne va voir "ses forces de croissance se déplacer de plus en plus vers la demande intérieure", consommation des ménages ou investissements des entreprises, au détriment des exportations, selon le rapport publié par le ministère.
M. Rösler a estimé que cela aura "un effet stabilisateur sur nos partenaires européens", lesquels se plaignent souvent que l'Allemagne, grande exportatrice, soit la seule à profiter de ses performances économiques.
Le ministère de l'Economie estime que "des risques supplémentaires résident dans le refroidissement de l'économie internationale, en particulier si les Etats-Unis ne retrouvent pas le chemin de la croissance".
Pour ce qui concerne les pays émergents, "leur croissance à court terme est freinée par la fin des politiques monétaires expansives et par la faiblesse des économies développées", mais "la dynamique de croissance de base reste intacte", assure Berlin.
La Banque Mondiale a mis en garde mardi contre un net ralentissement de l'économie mondiale, et notamment à de "nouveaux risques de détérioration" pour les pays émergents, la Chine et l'Inde en particulier.
