
Les représentants de l'UE, du FMI et de la BCE (troïka) ont entamé les discussions avec le gouvernement grec sur la mise en œuvre du second plan d'aide signé l'automne. Ce plan prévoit 130 milliards d'euros de soutien via des prêts des pays de la zone euro, de l'UE directement et du FMI. Attention, le fonds FESF n'est pas concerné, la situation grecque étant gérée différemment que celle du Portugal ou de l'Irlande (prêts bilatéraux).
Vendredi matin, les représentants de la troïka ont été reçus par le ministre des finances pour étudier l'avancement du premier programme d'assainissement de l'économie grecque et des mesures à venir, pour décrocher le versement d'environ 110 milliards d'euros de prêts sur 2012 et 2013. 30 milliards d'euros doivent venir de l'accord des créanciers privés (Private Sector Involvment - PSI) via la restructuration de la dette.
Un accord entre le représentant du lobby bancaire international Charles Dallara (IIF) et le gouvernement grec sur l'effacement d'une partie de la dette privée du pays (PSI) est d'ailleurs une condition préalable pour la mise en œuvre du deuxième plan d'aide au pays.
Les banques sont censées renoncer au remboursement de 100 milliards de dettes grecques qui seraient échangées contre de nouvelles obligations. Le taux d'intérêt des nouvelles obligations continue de poser problème. Selon le quotidien Kathimerini, la proposition de l'IFF porte sur un taux d'intérêt moyen de 4,25% pour les nouvelles obligations émises (progressif entre 3% et 4,5% selon la maturité des titres), ce qui induirait une perte de 68% pour les banques, au lieu des 50% initialement prévus.
Au niveau des états, la France a prévenu vendredi que "l'Europe ne paiera pas davantage" pour la Grèce que ce qui est prévu dans les accords européens de fin octobre. La situation budgétaire restant critique, le gouvernement grec n'exclut pas d'adopter de nouvelles mesures d'austérité, pour redresser l'économie du pays, qui s'est enfoncée dans la récession en 2011 et peine face à la crise de la dette depuis deux ans.
avec source AFP
Vendredi matin, les représentants de la troïka ont été reçus par le ministre des finances pour étudier l'avancement du premier programme d'assainissement de l'économie grecque et des mesures à venir, pour décrocher le versement d'environ 110 milliards d'euros de prêts sur 2012 et 2013. 30 milliards d'euros doivent venir de l'accord des créanciers privés (Private Sector Involvment - PSI) via la restructuration de la dette.
Un accord entre le représentant du lobby bancaire international Charles Dallara (IIF) et le gouvernement grec sur l'effacement d'une partie de la dette privée du pays (PSI) est d'ailleurs une condition préalable pour la mise en œuvre du deuxième plan d'aide au pays.
Les banques sont censées renoncer au remboursement de 100 milliards de dettes grecques qui seraient échangées contre de nouvelles obligations. Le taux d'intérêt des nouvelles obligations continue de poser problème. Selon le quotidien Kathimerini, la proposition de l'IFF porte sur un taux d'intérêt moyen de 4,25% pour les nouvelles obligations émises (progressif entre 3% et 4,5% selon la maturité des titres), ce qui induirait une perte de 68% pour les banques, au lieu des 50% initialement prévus.
Au niveau des états, la France a prévenu vendredi que "l'Europe ne paiera pas davantage" pour la Grèce que ce qui est prévu dans les accords européens de fin octobre. La situation budgétaire restant critique, le gouvernement grec n'exclut pas d'adopter de nouvelles mesures d'austérité, pour redresser l'économie du pays, qui s'est enfoncée dans la récession en 2011 et peine face à la crise de la dette depuis deux ans.
avec source AFP