Il faut faire "attention à ne pas blesser plus que nécessaire" le peuple grec, a mis en garde M. Asselborn en marge d'une réunion des socialistes européens à Bruxelles, estimant que l'Allemagne devrait "être un peu plus prudente dans ses déclarations".
"La Grèce sera à l'ordre du jour" du sommet européen informel de lundi à Bruxelles, officiellement consacré à la croissance et l'emploi, a-t-il dit.
Devant le manque de résultats tangibles des réformes mises en oeuvre en Grèce, Berlin a proposé de placer le pays sous une tutelle européenne avec droit de veto sur les décisions budgétaires du gouvernement.
Athènes a sèchement rejeté cet abandon de souveraineté. "Quiconque pose à un peuple un dilemme entre l'aide financière et la dignité nationale ignore des enseignements historiques fondamentaux", a affirmé dimanche le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos,
Les menaces allemandes "vont dans la mauvaise direction", a jugé M. Asselborn, pour qui "ce n'est pas très sain que les politiques allemands disent qu'il faut (...) mettre la Grèce sous tutelle".
Abondant dans son sens, le chancelier autrichien Werner Faymann, qui participait également à la réunion des socialistes européens lundi matin, a jugé que "personne en politique n'a besoin d'être vexant".
"Cela n'apporte rien et ça va dans la mauvaise direction", a-t-il dit.
La Grèce est déjà de facto placée sous tutelle partielle de ses créanciers publics qui ont négocié avec elle plusieurs programmes d'économies budgétaires et de réformes et évaluent leur respect à intervalle régulier, avant tout nouveau déboursement de prêts. Mais la proposition allemande marquerait une montée en puissance du dispositif.
Pour sa part, la Commission européenne a dit vouloir "renforcer" la surveillance des finances publiques grecques tout en insistant pour que l'Etat grec reste souverain.
"La Grèce sera à l'ordre du jour" du sommet européen informel de lundi à Bruxelles, officiellement consacré à la croissance et l'emploi, a-t-il dit.
Devant le manque de résultats tangibles des réformes mises en oeuvre en Grèce, Berlin a proposé de placer le pays sous une tutelle européenne avec droit de veto sur les décisions budgétaires du gouvernement.
Athènes a sèchement rejeté cet abandon de souveraineté. "Quiconque pose à un peuple un dilemme entre l'aide financière et la dignité nationale ignore des enseignements historiques fondamentaux", a affirmé dimanche le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos,
Les menaces allemandes "vont dans la mauvaise direction", a jugé M. Asselborn, pour qui "ce n'est pas très sain que les politiques allemands disent qu'il faut (...) mettre la Grèce sous tutelle".
Abondant dans son sens, le chancelier autrichien Werner Faymann, qui participait également à la réunion des socialistes européens lundi matin, a jugé que "personne en politique n'a besoin d'être vexant".
"Cela n'apporte rien et ça va dans la mauvaise direction", a-t-il dit.
La Grèce est déjà de facto placée sous tutelle partielle de ses créanciers publics qui ont négocié avec elle plusieurs programmes d'économies budgétaires et de réformes et évaluent leur respect à intervalle régulier, avant tout nouveau déboursement de prêts. Mais la proposition allemande marquerait une montée en puissance du dispositif.
Pour sa part, la Commission européenne a dit vouloir "renforcer" la surveillance des finances publiques grecques tout en insistant pour que l'Etat grec reste souverain.
