"Les institutions européennes ont un rôle à jouer", a déclaré le ministre au quotidien El Pais, dans sa première interview publiée par la presse écrite depuis l'accession au pouvoir en décembre du nouveau gouvernement conservateur espagnol.
"Si la Banque européenne d'investissement faisait le double des efforts qu'elle a accomplis au cours de la décennie précédente, nous aurions la même somme d'argent que celle dont disposait le plan Marshall pour reconstruire l'Europe", a-t-il dit. Ce vaste plan d'aide américain avait permis à l'Europe occidentale de se reconstruire après la Deuxième guerre mondiale.
"En outre, la Commission européenne a dans son budget quelque 120 milliards d'euros non dépensés qui pourraient être utilisés pour lutter contre le chômage des jeunes. L'austérité et la stabilisation sont nécessaires, mais il faut aussi créer des emplois", a poursuivi le chef de la diplomatie.
Le gouvernement de droite espagnol a adopté en décembre un plan de rigueur prévoyant notamment des augmentations des impôts et des mesures de réforme structurelles pour tenter de corriger un déficit excessif tout en relançant
l'économie.
L'Espagne n'a commencé à émerger que début 2010 de 18 mois de récession, causée par la crise financière mondiale et l'effondrement de la bulle immobilière, avec pour conséquence un taux de chômage ayant atteint 21,5%, le plus haut du monde industrialisé.
"Si la Banque européenne d'investissement faisait le double des efforts qu'elle a accomplis au cours de la décennie précédente, nous aurions la même somme d'argent que celle dont disposait le plan Marshall pour reconstruire l'Europe", a-t-il dit. Ce vaste plan d'aide américain avait permis à l'Europe occidentale de se reconstruire après la Deuxième guerre mondiale.
"En outre, la Commission européenne a dans son budget quelque 120 milliards d'euros non dépensés qui pourraient être utilisés pour lutter contre le chômage des jeunes. L'austérité et la stabilisation sont nécessaires, mais il faut aussi créer des emplois", a poursuivi le chef de la diplomatie.
Le gouvernement de droite espagnol a adopté en décembre un plan de rigueur prévoyant notamment des augmentations des impôts et des mesures de réforme structurelles pour tenter de corriger un déficit excessif tout en relançant
l'économie.
L'Espagne n'a commencé à émerger que début 2010 de 18 mois de récession, causée par la crise financière mondiale et l'effondrement de la bulle immobilière, avec pour conséquence un taux de chômage ayant atteint 21,5%, le plus haut du monde industrialisé.
