Le vice-chancelier allemand Philipp Rösler a estimé, dans un entretien publié mercredi, qu'augmenter la taille des plans de sauvetage européens n'était "pas le bon moyen" pour lutter contre la crise de la dette, s'opposant à un renforcement des mécanismes existants et envisagés.
"Des plans d'aide toujours plus importants ne sont pas le bon moyen pour endiguer la crise", a jugé M. Rösler, qui est également ministre de l'Economie et chef du parti libéral FDP, dans les colonnes du quotidien régional Stuttgarter Zeitung.
"Nous ne pouvons renforcer la confiance en l'Europe qu'en mettant rapidement et de manière décidée en œuvre les décisions en direction d'une union de stabilité", a-t-il poursuivi, jugeant la discussion sur un doublement de l'enveloppe du mécanisme de sauvetage permanent MES "pas sensée ni nécessaire".
Les instruments en place "doivent déjà fonctionner" avant de songer à les élargir, a-t-il plaidé.
Le FDP, partenaire des conservateurs d'Angela Merkel au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, freine des quatre fers à un renforcement des mécanisme d'aide en place, qui se traduirait par une plus forte contribution de l'Allemagne.
La chancelière elle-même a pour le moment opposé une fin de non-recevoir aux requêtes en ce sens.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a réclamé lundi à Berlin un "pare-feu plus vaste" en zone euro, suggérant par exemple de combiner le fonds existant FESF, et le mécanisme appelé à lui succéder, le MES.
La priorité est à la mise sur les rails du MES, a rétorqué la chancelière. Certains ont voulu voir dans sa promesse que l'Allemagne continuerait à "tout faire pour sauver l'euro" le signe d'un infléchissement de sa position, mais selon Berlin un cumul du FESF et du MES n'est pas d'actualité.
Selon la presse, Berlin serait toutefois prête à lâcher du lest sur cette question tandis que le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a jugé mardi "essentiel" de "renforcer les pare-feux" financiers "afin de restaurer la confiance dans l'économie européenne".
La force de frappe financière du MES fera l'objet de débats lors d'un sommet européen en mars.
"Des plans d'aide toujours plus importants ne sont pas le bon moyen pour endiguer la crise", a jugé M. Rösler, qui est également ministre de l'Economie et chef du parti libéral FDP, dans les colonnes du quotidien régional Stuttgarter Zeitung.
"Nous ne pouvons renforcer la confiance en l'Europe qu'en mettant rapidement et de manière décidée en œuvre les décisions en direction d'une union de stabilité", a-t-il poursuivi, jugeant la discussion sur un doublement de l'enveloppe du mécanisme de sauvetage permanent MES "pas sensée ni nécessaire".
Les instruments en place "doivent déjà fonctionner" avant de songer à les élargir, a-t-il plaidé.
Le FDP, partenaire des conservateurs d'Angela Merkel au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, freine des quatre fers à un renforcement des mécanisme d'aide en place, qui se traduirait par une plus forte contribution de l'Allemagne.
La chancelière elle-même a pour le moment opposé une fin de non-recevoir aux requêtes en ce sens.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a réclamé lundi à Berlin un "pare-feu plus vaste" en zone euro, suggérant par exemple de combiner le fonds existant FESF, et le mécanisme appelé à lui succéder, le MES.
La priorité est à la mise sur les rails du MES, a rétorqué la chancelière. Certains ont voulu voir dans sa promesse que l'Allemagne continuerait à "tout faire pour sauver l'euro" le signe d'un infléchissement de sa position, mais selon Berlin un cumul du FESF et du MES n'est pas d'actualité.
Selon la presse, Berlin serait toutefois prête à lâcher du lest sur cette question tandis que le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a jugé mardi "essentiel" de "renforcer les pare-feux" financiers "afin de restaurer la confiance dans l'économie européenne".
La force de frappe financière du MES fera l'objet de débats lors d'un sommet européen en mars.
