L'Institut de la finance internationale (IIF), qui représente les créanciers privés dans la négociation sur la dette grecque, a réaffirmé mardi qu'il refusait d'aller au-delà de 50% de décote pour les titres de dette de la Grèce détenus par le secteur privé.
Cette décote "est la perte maximale que les créanciers privés pourraient subir sur une base volontaire", a affirmé le directeur général de l'IIF, Charles Dallara, lors d'une conférence de presse à Zurich retransmise à Washington.
M. Dallara a rappelé que cette décote était celle qui avait été convenue fin octobre entre la Grèce, ses partenaires européens, le Fonds monétaire international et l'IIF.
"Nous appelons maintenant toutes les parties à honorer cet accord", a-t-il ajouté.
Il a rapporté que l'IIF avait fait vendredi une proposition "conforme" à cet accord. "Nous n'avons pas eu de réponse formelle", a-t-il noté.
Les négociations sur la restructuration de la dette publique grecque durent depuis des semaines, sans certitude d'aboutir.
Interrogé sur une éventuelle date-butoir, M. Dallara s'est refusé à en donner une. "Je ne suis toujours pas en position de désigner un jour en particulier", a-t-il répondu.
Des sources proches des négociations estiment que si la Grèce veut pouvoir faire face à ses échéances en février, il faudra trouver un accord le 3 au plus tard.
Mais d'après M. Dallara, les divergences demeurent "manifestement sur le coupon et le taux d'intérêt", et "il y a des questions juridiques importantes en discussion".
De plus, "il est évident que l'implication active de 17 pays et trois institutions ajoute de la complexité", a-t-il déclaré, en référence aux Etats de la zone euro, au FMI, à la Commission et à la Banque centrale européennes.
Le directeur du lobby bancaire a critiqué ceux qui envisageaient un échec. "Nous insistons sur un accord volontaire [...] Certains minimisent le risque que poserait un échange involontaire de dette", mais "je les mettrais en garde contre cette attitude", a-t-il souligné.
Lors d'une conférence de presse à Washington, le FMI, qui selon la presse demande une décote supérieure à 50%, a aussi encouragé les parties à trouver un accord.
"Le but ici est de parvenir, grâce à une participation du secteur privé, un niveau de dette sur le PIB de 120%, ce qui est déjà très élevé, en 2020. Et nous pensons que les négociations avec le privé doivent aboutir à cela", a affirmé l'économiste en chef de l'institution, Olivier Blanchard.
Cette décote "est la perte maximale que les créanciers privés pourraient subir sur une base volontaire", a affirmé le directeur général de l'IIF, Charles Dallara, lors d'une conférence de presse à Zurich retransmise à Washington.
M. Dallara a rappelé que cette décote était celle qui avait été convenue fin octobre entre la Grèce, ses partenaires européens, le Fonds monétaire international et l'IIF.
"Nous appelons maintenant toutes les parties à honorer cet accord", a-t-il ajouté.
Il a rapporté que l'IIF avait fait vendredi une proposition "conforme" à cet accord. "Nous n'avons pas eu de réponse formelle", a-t-il noté.
Les négociations sur la restructuration de la dette publique grecque durent depuis des semaines, sans certitude d'aboutir.
Interrogé sur une éventuelle date-butoir, M. Dallara s'est refusé à en donner une. "Je ne suis toujours pas en position de désigner un jour en particulier", a-t-il répondu.
Des sources proches des négociations estiment que si la Grèce veut pouvoir faire face à ses échéances en février, il faudra trouver un accord le 3 au plus tard.
Mais d'après M. Dallara, les divergences demeurent "manifestement sur le coupon et le taux d'intérêt", et "il y a des questions juridiques importantes en discussion".
De plus, "il est évident que l'implication active de 17 pays et trois institutions ajoute de la complexité", a-t-il déclaré, en référence aux Etats de la zone euro, au FMI, à la Commission et à la Banque centrale européennes.
Le directeur du lobby bancaire a critiqué ceux qui envisageaient un échec. "Nous insistons sur un accord volontaire [...] Certains minimisent le risque que poserait un échange involontaire de dette", mais "je les mettrais en garde contre cette attitude", a-t-il souligné.
Lors d'une conférence de presse à Washington, le FMI, qui selon la presse demande une décote supérieure à 50%, a aussi encouragé les parties à trouver un accord.
"Le but ici est de parvenir, grâce à une participation du secteur privé, un niveau de dette sur le PIB de 120%, ce qui est déjà très élevé, en 2020. Et nous pensons que les négociations avec le privé doivent aboutir à cela", a affirmé l'économiste en chef de l'institution, Olivier Blanchard.
