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Crise de la dette / Grèce : Un accord entre le gouvernement et les partis politiques paraît proche

Les négociations politiques en Grèce autour des nouvelles mesures d'austérité semblent sur le point de déboucher mais rien n'est encore acquis. Le nouveau plan de redressement voulut par la troïka prévoit notamment 15 000 suppressions de postes de fonctionnaires et une baisses du salaire minimum et retraites.


Le gouvernement grec a transmit le nouveau plan de redressement négocié avec la troïka (UE, FMI et BCE) aux dirigeants des 3 principaux partis politiques de la coalition gouvernementale.

Hier, une réunion entre le Premier ministre grec Lucas Papademos et les dirigeants politiques avait été repoussée, le texte d'accord trouvant difficilement un consensus sur place. Ce texte "présente les grandes lignes des nouvelles mesures" dont UE et FMI exigent l'adoption pour débloquer une nouvelle tranche de prêt destinée au renflouement du pays et décidée par la zone euro fin octobre, a affirmé à l'AFP une source de la Nouvelle Démocratie (gauche).

Le trio politique soutenant le gouvernement --le socialiste Georges Papandréou, le conservateur Antonis Samaras et le leader d'extrême-droite Georges Karatzaféris -- est appelé à exprimer son "accord de principe" sur le contenu du projet lors d'une réunion prévue à la mi-journée au siège du gouvernement, en présence du Premier ministre, Lucas Papademos, selon la même source. Le cote du parlement pourrait ensuite être rapide (dès ce week-end).

Selon les fuites parues ces derniers jours, ces mesures prévoiraient une baisse d'environ 20% du salaire minimum, des coupes dans les retraites complémentaires et la suppression rapide de 15 000 emplois dans la fonction publique.

Le vote et la mise en œuvre des mesures voulues par les créanciers publics ainsi qu'un accord avec les créanciers privés (restructuration de 100 milliards d'euros de dette obligataire) sont des conditions nécessaires pour que le second plan d'aide soit débloquer. Celui-ci prévoit 130 milliards d'euros de prêts bilatéraux (Etats membre - Grèce), du FMI et de l'UE.

avec source AFP