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Crise Grecque : Pour la Commission, la Grèce doit être aidée pour échapper au défaut de paiement

Le Président de la Commission européenne juge qu'il faut aider la Grèce a redresser son économie et ses comptes publics, appelant donc soutenir encore plus la pays pour éviter un défaut.


"Nous pensons que si nos amis grecs font leur part du travail, nous devons les soutenir parce que ce serait très difficile non seulement pour la Grèce mais pour la zone euro s'il y avait (...) un problème de défaut en Grèce", a-t-il dit, interrogé par la presse sur la nécessité d'une aide accrue des autres pays européens en faveur d'Athènes.

"La Commission va tenir cette ligne sans ambiguïté", a-t-il martelé à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre belge Elio Di Rupo.

"Tous ceux qui parlent de défaut (de paiement) de la Grèce ne savent pas de quoi ils parlent, parce que ce serait très difficile en premier lieu pour le pays mais aussi pour la zone euro dans son ensemble", a ajouté M. Barroso. "Donc nous allons faire de notre mieux pour garantir des conditions - pourvu que les Grecs bien sûr collaborent - de soutenabilité pour la Grèce dans la zone euro", a ajouté le président de l'exécutif européen.

Un débat est engagé en Europe sur la nécessité pour les pays de la zone euro d'augmenter leur aide en faveur de la Grèce afin de lui éviter la banqueroute.

Les négociations menées par Athènes avec ses banques, en vue d'obtenir une restructuration de sa dette, ne devraient effectivement pas suffire à atteindre l'objectif de désendettement assigné au départ de ces discussions.

Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a évoqué jeudi au forum de Davos un "ajustement" limité à la hausse des prêts en faveur de la Grèce. Il est soutenu dans son analyse par le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker.

Mais la France et l'Allemagne sont beaucoup plus réservées. Elle n'entendent pas dans l'immédiat parler d'une nouvelle hausse de l'aide prévue de 130 milliards d'euros de prêts pour Athènes.