Page Générique

Crise Grecque : Le FMI demande aux créanciers privés d'être plus souples

A travers Christine Lagarde, le FMI exprime son soutien au gouvernement grec et demande plus d'efforts aux créanciers privés de la Grèce. La restructuration doit être très conséquente pour faire revenir le pays vers une situation gérable.


"La façon dont je vois les choses est que les négociations sont en cours et que clairement, jusqu'ici, il n'a pas été souhaitable que les Grecs acceptent l'offre des créanciers", a affirmé Mme Lagarde sur la chaîne Bloomberg TV, qui l'interrogeait depuis Davos (Suisse).

Mais "je suis satisfaite de voir qu'ils sont de retour autour de la table, en train de négocier, et de travailler dur", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur ce qu'elle souhaitait voir sortir de ces négociations, Mme Lagarde a indiqué que le FMI était "fixé" sur l'idée que la Grèce parvienne à une dette de 120% du produit intérieur brut en 2020 tout au plus. Un objectif partagé par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, qui s'est exprimé en ce sens vendredi à Davos.

"Il faut que (la décote) soit considérable, manifestement. Parce qu'on ne fait pas cela de manière répétée", a encore dit Mme Lagarde.

Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a affirmé vendredi à Davos que les négociations aboutiraient "sans doute ce week-end".