Certains pays de la zone euro, dont l'Allemagne, veulent un contrôle européen permanent du budget de la Grèce, a déclaré samedi à l'AFP une source européenne.
"Il y a des discussions et des propositions au sein de la zone euro, dont une de l'Allemagne" pour "renforcer le contrôle des programmes et des mesures sur place", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat, confirmant une information du Financial Times.
Une "expertise externe sur place pourrait être pilotée par les institutions européennes et devrait aussi avoir certains pouvoirs de décision", a ajouté cette source.
"Déjà des représentants de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) sont en Grèce et aident à leur mise en application et au contrôle", a-t-elle rappelé.
"Il faut donner une claire priorité à la réduction du déficit budgétaire (...). En Grèce se pose notamment le problème d'une politique budgétaire très décentralisée. Un cadre légal contraignant pourrait apporter une plus grande cohérence, faciliter et accélérer les décisions", a encore déclaré cette source.
Selon le Financial Times, un commissaire désigné par les ministres des Finances de la zone euro aurait le pouvoir d'opposer son veto à des décisions budgétaires prises par le gouvernement grec.
Ce projet circule alors que des discussions se poursuivent à Athènes sur un effacement partiel de la dette grecque par ses créanciers privés, et que les dirigeants européens doivent se réunir lundi à Bruxelles pour adopter un nouveau traité budgétaire européen.
Plusieurs pays de la zone euro s'impatientent devant la lenteur des progrès réalisés en Grèce, qui a crucialement besoin des 130 milliards d'euros de prêts inclus dans un second plan d'aide promis par les Etats européens en octobre.
La proposition du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn de rallonger cette enveloppe a été fraîchement accueillie par l'Allemagne et la France vendredi.
"On doit faire comprendre (aux Grecs) qu'il ne peut y avoir de l'argent que si le pays est dirigé de manière rigoureuse, au besoin par un commissaire mis en place par l'UE ou les pays de la zone euro", avait déclaré Volker Kauder, chef du groupe parlementaire des Unions chrétiennes (CDU/CSU de la chancelière Angela Merkel) dans un entretien jeudi à l'édition en ligne du magazine Der Spiegel.
"Il y a des discussions et des propositions au sein de la zone euro, dont une de l'Allemagne" pour "renforcer le contrôle des programmes et des mesures sur place", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat, confirmant une information du Financial Times.
Une "expertise externe sur place pourrait être pilotée par les institutions européennes et devrait aussi avoir certains pouvoirs de décision", a ajouté cette source.
"Déjà des représentants de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) sont en Grèce et aident à leur mise en application et au contrôle", a-t-elle rappelé.
"Il faut donner une claire priorité à la réduction du déficit budgétaire (...). En Grèce se pose notamment le problème d'une politique budgétaire très décentralisée. Un cadre légal contraignant pourrait apporter une plus grande cohérence, faciliter et accélérer les décisions", a encore déclaré cette source.
Selon le Financial Times, un commissaire désigné par les ministres des Finances de la zone euro aurait le pouvoir d'opposer son veto à des décisions budgétaires prises par le gouvernement grec.
Ce projet circule alors que des discussions se poursuivent à Athènes sur un effacement partiel de la dette grecque par ses créanciers privés, et que les dirigeants européens doivent se réunir lundi à Bruxelles pour adopter un nouveau traité budgétaire européen.
Plusieurs pays de la zone euro s'impatientent devant la lenteur des progrès réalisés en Grèce, qui a crucialement besoin des 130 milliards d'euros de prêts inclus dans un second plan d'aide promis par les Etats européens en octobre.
La proposition du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn de rallonger cette enveloppe a été fraîchement accueillie par l'Allemagne et la France vendredi.
"On doit faire comprendre (aux Grecs) qu'il ne peut y avoir de l'argent que si le pays est dirigé de manière rigoureuse, au besoin par un commissaire mis en place par l'UE ou les pays de la zone euro", avait déclaré Volker Kauder, chef du groupe parlementaire des Unions chrétiennes (CDU/CSU de la chancelière Angela Merkel) dans un entretien jeudi à l'édition en ligne du magazine Der Spiegel.
