Crise Grèce : Les négociations sur la dette grecque continuent, Charles Dallara quitte Athènes

Le chef du lobby bancaire (IIF) Charles Dallara, en tête des négociations sur l'effacement de la dette de la Grèce avec les responsables du pays, a quitté samedi Athènes et "les discussions se poursuivront par téléphone", a indiqué samedi à l'AFP une source du ministère des Finances.


Crise Grèce : Les négociations sur la dette grecque continuent, Charles Dallara quitte Athènes
M. Dallara, qui depuis mercredi menait avec le Premier ministre, Lucas Papademos, et le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, des négociations intenses sur l'effacement d'une partie de la dette "a quitté Athènes samedi pour se rendre à Paris, les négociations se poursuivront par téléphone", a précisé la même source.

Après des négociations marathon vendredi qui ont duré jusqu'à minuit, le lobby bancaire mondial IIF, qui représente les créanciers privés s'est montré optimiste "sur la finalisation de cet accord historique" avec le gouvernement grec, concernant l'effacement de 100 milliards d'euros de la dette qui s' s'élève à plus de 350 milliards d'euros.

L'IIF a souligné dans un bref communiqué que "les éléments" de l'accord "se mettaient en place" et appelé les parties à "agir de façon décisive et à saisir l'opportunité pour finaliser cet accord historique".

Le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos, en quittant samedi à minuit la résidence du Premier ministre grec, où se sont tenues les discussions, a lancé de sa voiture que "les négociations allaient se poursuivre samedi".

Toutefois aucune réunion n'a été annoncé par le ministère samedi matin jusqu'au moment où, en début d'après-midi, une source du ministère des Finances a indiqué à l'AFP le départ de M. Dallara pour Paris.

Selon une source proche du Premier ministre, "l'IIF s'est mis d'accord avec le gouvernement grec sur les grandes lignes de l'accord mais il y aurait encore des détails à régler avec les créanciers privés".

La plupart des journaux grecs estimaient samedi que la conclusion de l'accord était "proche", mais certains quotidiens relevaient que les discussions butaient toujours sur le taux d'intérêt de nouvelles obligations, un sujet qui avait déjà provoqué leur suspension la semaine dernière.