
La Banque d'Angleterre (BoE) va continuer à stimuler l'économie britannique en maintenant sa politique de taux au plus bas et de planche ) billet (quantitative easing). La BoE table sur une croissance trop faible (même si une récession est exclue des prévisions) sur les prochains trimestres et l'économie ne générera pas assez de tensions inflationnistes pour justifier un resserrement monétaire.
Le PIB du Royaume-Uni a reculé de -0,3 % au T4 2011 et la BoE s'attend à ce que l'activité alterne croissance et contraction. Selon Mervin King, le gouverneur de la banque centrale, l'environnement externe faible (surtout en zone euro), des conditions de crédit tendues et l'impact du plan de rigueur budgétaire du gouvernement britannique devraient rester des freins à la croissance.
Toutefois, la BoE redevient optimiste à partir de la seconde partie de 2012, avec un retour de la croissance autour de 2 % sur un an en fin d'année puis une stabilisation sur ce niveau jusqu'en 2014 (croissance au potentiel).
Sur le plan de l'inflation, la BoE prévoit toujours un repli rapide à court terme, pour un retour au niveau cible de 2% au cours troisième trimestre 2012.
Dans ce contexte, l'inflation au Royaume-Uni refluera. Le mouvement est déjà bien entamé, les prix ne progressant que de 3,6% sur un an en janvier 2012 après 4,2% en décembre et un niveau supérieur à 5 % mi-2011.
Cette baisse reflète notamment la fin de l'effet de la hausse de la TVA, passé de 17,5% à 20% en janvier 2011 dans le cadre du plan d'austérité budgétaire (effet de base).
L'inflation devrait revenir vers 1,5% puis passer sous ce seuil fin 2012, sous l'influence d'effet de base puissant en provenance des hausses de TVA passée et des prix de l'énergie. La stabilisation de la livre sterling va aussi limité l'effet inflationniste de la dépréciation de la devise britannique.
Ce recul appuie la politique ultra-expansionniste de la BoE qui a résisté cet automne aux appels à une hausse des taux pour contenir l'inflation. Le quantitative easing (plache à billet) a été relancé la semaine dernière d, avec 50 milliards de livres supplémentaires (environ 60 milliards d'euros).
Après une première relance de 75 milliards de livres en octobre, le montant total du programme de rachats d'actifs - dit d'"assouplissement quantitatif" - de la BoE a de nouveau été augmenté la semaine dernière, de 50 milliards, et s'élève désormais à 325 milliards de livres.
Ce programme visant à injecter massivement des fonds dans le système avait été lancé en mars 2009 pour aider une économie britannique alors en pleine récession. La première tranche, graduellement relevée jusqu'à 200 milliards de livres, avait été épuisée en janvier 2010.
Le taux directeur de la BoE est fixée à 0,50% depuis mars 2009.
avec source AFP
Le PIB du Royaume-Uni a reculé de -0,3 % au T4 2011 et la BoE s'attend à ce que l'activité alterne croissance et contraction. Selon Mervin King, le gouverneur de la banque centrale, l'environnement externe faible (surtout en zone euro), des conditions de crédit tendues et l'impact du plan de rigueur budgétaire du gouvernement britannique devraient rester des freins à la croissance.
Toutefois, la BoE redevient optimiste à partir de la seconde partie de 2012, avec un retour de la croissance autour de 2 % sur un an en fin d'année puis une stabilisation sur ce niveau jusqu'en 2014 (croissance au potentiel).
Sur le plan de l'inflation, la BoE prévoit toujours un repli rapide à court terme, pour un retour au niveau cible de 2% au cours troisième trimestre 2012.
Dans ce contexte, l'inflation au Royaume-Uni refluera. Le mouvement est déjà bien entamé, les prix ne progressant que de 3,6% sur un an en janvier 2012 après 4,2% en décembre et un niveau supérieur à 5 % mi-2011.
Cette baisse reflète notamment la fin de l'effet de la hausse de la TVA, passé de 17,5% à 20% en janvier 2011 dans le cadre du plan d'austérité budgétaire (effet de base).
L'inflation devrait revenir vers 1,5% puis passer sous ce seuil fin 2012, sous l'influence d'effet de base puissant en provenance des hausses de TVA passée et des prix de l'énergie. La stabilisation de la livre sterling va aussi limité l'effet inflationniste de la dépréciation de la devise britannique.
Ce recul appuie la politique ultra-expansionniste de la BoE qui a résisté cet automne aux appels à une hausse des taux pour contenir l'inflation. Le quantitative easing (plache à billet) a été relancé la semaine dernière d, avec 50 milliards de livres supplémentaires (environ 60 milliards d'euros).
Après une première relance de 75 milliards de livres en octobre, le montant total du programme de rachats d'actifs - dit d'"assouplissement quantitatif" - de la BoE a de nouveau été augmenté la semaine dernière, de 50 milliards, et s'élève désormais à 325 milliards de livres.
Ce programme visant à injecter massivement des fonds dans le système avait été lancé en mars 2009 pour aider une économie britannique alors en pleine récession. La première tranche, graduellement relevée jusqu'à 200 milliards de livres, avait été épuisée en janvier 2010.
Le taux directeur de la BoE est fixée à 0,50% depuis mars 2009.
avec source AFP