Le 6 juin 2025, la Collectivité de Corse a organisé à Bastia les Assises des transports, sous l’égide de Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif, et de Jean-Félix Acquaviva, président de l’Office des Transports de la Corse. Cette rencontre a réuni acteurs économiques, représentants de la société civile et institutions pour réfléchir aux priorités d’une politique des transports externes durable et équitable de la Corse.
La société Gecodia est intervenue auprès de l’Office des Transports de la Corse pour évaluer les impacts sur la desserte de l’île des évolutions du cadre réglementaire (normes environnementales, montée en puissance du marché carbone ETS…). Guillaume Guidoni, associé, a animé la table ronde portant sur l’offre de transport et son évolution dans un contexte réglementaire de plus en plus contraint.
Les échanges ont principalement porté sur la menace pesant sur la continuité territoriale, mécanisme essentiel pour maintenir les liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et le continent français. L’absence d’indexation de la dotation de continuité territoriale sur l’évolution des coûts ou de l’inflation crée un écart budgétaire important entre les financements disponibles (187 millions d’euros) et les besoins estimés (240 millions d’euros). Cette situation fait peser un risque majeur sur la desserte de service public si les moyens ne sont pas ajustés.
Cette desserte soutient directement le pouvoir d’achat des résidents, notamment en maintenant des tarifs accessibles et en garantissant l’approvisionnement de l’île, où l’essentiel des biens de consommation est acheminé par voie maritime. En novembre 2024, la desserte de service public de la Corse a été confortée par une décision positive de la Commission européenne qui a autorisé l’aide de 853,6 millions d’euros pour la continuité territoriale de la Corse pour la période 2023-2030.
Un second sujet majeur a concerné l’impact de la fiscalité sur l’offre de transport aérien et maritime. Les taxes et les quotas carbone sont identifiés comme des freins à la fréquentation touristique et comme des charges supplémentaires importantes pour les compagnies. Cette fiscalité est jugée disproportionnée pour un territoire insulaire.
La société Gecodia est intervenue auprès de l’Office des Transports de la Corse pour évaluer les impacts sur la desserte de l’île des évolutions du cadre réglementaire (normes environnementales, montée en puissance du marché carbone ETS…). Guillaume Guidoni, associé, a animé la table ronde portant sur l’offre de transport et son évolution dans un contexte réglementaire de plus en plus contraint.
Les échanges ont principalement porté sur la menace pesant sur la continuité territoriale, mécanisme essentiel pour maintenir les liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et le continent français. L’absence d’indexation de la dotation de continuité territoriale sur l’évolution des coûts ou de l’inflation crée un écart budgétaire important entre les financements disponibles (187 millions d’euros) et les besoins estimés (240 millions d’euros). Cette situation fait peser un risque majeur sur la desserte de service public si les moyens ne sont pas ajustés.
Cette desserte soutient directement le pouvoir d’achat des résidents, notamment en maintenant des tarifs accessibles et en garantissant l’approvisionnement de l’île, où l’essentiel des biens de consommation est acheminé par voie maritime. En novembre 2024, la desserte de service public de la Corse a été confortée par une décision positive de la Commission européenne qui a autorisé l’aide de 853,6 millions d’euros pour la continuité territoriale de la Corse pour la période 2023-2030.
Un second sujet majeur a concerné l’impact de la fiscalité sur l’offre de transport aérien et maritime. Les taxes et les quotas carbone sont identifiés comme des freins à la fréquentation touristique et comme des charges supplémentaires importantes pour les compagnies. Cette fiscalité est jugée disproportionnée pour un territoire insulaire.