
Dans la foulée de ces décisions de vendredi derniers sur les Etats, S&P a abaissé de AAA à AA+ la note du FESF. La note était déjà placée sous surveillance négative et cette décision n’est pas une surprise, le fonds étant en fait adossé aux garanties fournies par les Etats membres de la zone euro. La deuxième économie de la zone ayant perdu sa note triple A, les répercussions sur le fonds étaient inévitables.
Pour l’agence, cette décision est motivée par les dégradations sur les notes souveraines et l’absence de renforcement des garanties à la suite de ces dégradations. Si la perspective est stable (pas de modifications dans les 2 ans a priori), c’est avant tout parce que S&P juge que des garanties supplémentaires seront bientôt apportées par la zone euro. Elle note toutefois que si cela n’arrive pas, la perspective passera à négative, alignant ainsi le rating du FESF sur celui de la France et de l’Autriche.
Le FESF est censé servir de pare-feu pour la crise de la dette. Créé en 2010, il est actuellement engagé à hauteur de 22,5 milliards d’euros dans le plan d’aide à l’Irlande et de 26 milliards d’euros dans celui du Portugal.
Or, comme nous l’expliquions hier, la dégradation du AAA rend le FESF largement inopérant. Le fonds n’a plus la capacité théorique de 250 milliards d’euros d’endettement maximal, il ne peut donc ni entrer en jeu dans un plan pour l’Espagne, ni pour la Belgique (pour l’Italie, on était déjà très loin des montants nécessaires).
Le président de la BCE, Mario Draghi s’en est inquiété et estime que le FESF devrait être renfloué pour garder sa force de frappe en l'état. Les investisseurs risquent de perdre confiance dans les émissions obligataires du fonds.
Ils demandaient déjà des garanties croissantes. De plus, malgré leurs déclarations, les banques centrales asiatiques n’ont pas participé aux dernières adjudications.
Malgré cela, au niveau des gouvernements, les réactions plaident pour un statu quo au niveau des garanties, donc un cantonnement du FESF uniquement sur son action envers l’Irlande et le Portugal. Côté français, le ministre français des Finances François Baroin a estimé lundi soir qu'il n'y avait "pas besoin d'agir" sur le Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Pour lui, « Le FESF conserve intacte sa capacité de prêt, avec des moyens suffisants et garantis pour remplir l’ensemble de ses engagements présents et à venir ». Ceci rejoint la position allemande, exprimé par le ministère allemand des Finances pour qui il n’y a « pas besoin d'agir sur le FESF actuellement ».
source AFP
Pour l’agence, cette décision est motivée par les dégradations sur les notes souveraines et l’absence de renforcement des garanties à la suite de ces dégradations. Si la perspective est stable (pas de modifications dans les 2 ans a priori), c’est avant tout parce que S&P juge que des garanties supplémentaires seront bientôt apportées par la zone euro. Elle note toutefois que si cela n’arrive pas, la perspective passera à négative, alignant ainsi le rating du FESF sur celui de la France et de l’Autriche.
Le FESF est censé servir de pare-feu pour la crise de la dette. Créé en 2010, il est actuellement engagé à hauteur de 22,5 milliards d’euros dans le plan d’aide à l’Irlande et de 26 milliards d’euros dans celui du Portugal.
Or, comme nous l’expliquions hier, la dégradation du AAA rend le FESF largement inopérant. Le fonds n’a plus la capacité théorique de 250 milliards d’euros d’endettement maximal, il ne peut donc ni entrer en jeu dans un plan pour l’Espagne, ni pour la Belgique (pour l’Italie, on était déjà très loin des montants nécessaires).
Le président de la BCE, Mario Draghi s’en est inquiété et estime que le FESF devrait être renfloué pour garder sa force de frappe en l'état. Les investisseurs risquent de perdre confiance dans les émissions obligataires du fonds.
Ils demandaient déjà des garanties croissantes. De plus, malgré leurs déclarations, les banques centrales asiatiques n’ont pas participé aux dernières adjudications.
Malgré cela, au niveau des gouvernements, les réactions plaident pour un statu quo au niveau des garanties, donc un cantonnement du FESF uniquement sur son action envers l’Irlande et le Portugal. Côté français, le ministre français des Finances François Baroin a estimé lundi soir qu'il n'y avait "pas besoin d'agir" sur le Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Pour lui, « Le FESF conserve intacte sa capacité de prêt, avec des moyens suffisants et garantis pour remplir l’ensemble de ses engagements présents et à venir ». Ceci rejoint la position allemande, exprimé par le ministère allemand des Finances pour qui il n’y a « pas besoin d'agir sur le FESF actuellement ».
source AFP