Pourquoi la BCE se soucie-t-elle autant des banques ?


La Banque Centrale Européenne ne cesse depuis plus de 3 ans d’intervenir pour prendre en charge les besoins colossaux de refinancement des banques de la zone euro.



Pourquoi la BCE se soucie-t-elle autant des banques ?
A l’issue de sa réunion de décembre, la Banque centrale Européenne (BCE) a une nouvelle fois décidé d’assouplir les conditions d’accès des banques européennes à la liquidité. Elle va prêter aux banques à 3 ans et accepter en garantie de ces prêts des collatéraux de moins bonne qualité. Au final, la BCE prête aux banques sur des durées variant de une semaine à 3 ans, en passant par 6 mois, 1 an et 2 ans. Il faut aussi inclure le refinancement en dollar en lien avec les autres grands banques centrales. Les opérations de repo (open market operation) atteignent désormais 500 milliards d’euros.

Les prêts seront en « open bar » (demande entièrement accordée), à taux refi (actuellement 1 %) et la qualité des collatéraux acceptés en garantie est régulièrement revue à la baisse.

La BCE va aussi abaisser de 2 % à 1 % le taux de réserve obligataire, soit la fraction des dépôts que les banques doivent obligatoirement immobiliser et déposer à la BCE. Ceci va libérer un peu plus de 100 milliards d’euros en prenant les données sur les réserves de la BCE.

Ces actions visent à donner plus de visibilité aux banques sur le refinancement, surtout à court terme. En effet, sur les mois de septembre et octobre, les banques de la zone euro ont du faire face à un mur de dette, avec un besoin de refinancement de 1 245,9 milliards € au total. Même si les besoins se sont progressivement réduits grâce à l’intervention de la BCE, ils restent proches de 600 milliards € par mois (composés à 85 % de dettes monétaires).

Mais, malgré le flot sans précédant (et non stérilisé pour une part, cf. base monétaire en zone euro) de liquidité, les banques préfèrent stocker le cash plutôt que de l’utiliser. L’encours de la facilité de dépôts auprès de la BCE dépasse désormais 330 milliards €.

Tant que le refinancement à court terme des banques européennes restera bloqué sur le marché interbancaire, la banque centrale n’aura d’autre choix que de s’y substituer. Sinon, compte tenu des sommes en jeux, les banques européennes ne pourront pas faire face sans casse (crise du crédit ou même faillite de certaines).

Équipe Gecodia.fr

Mardi 13 Décembre 2011




1.Posté par excalibur le 13/12/2011 13:53
Lorsque les gens auront enfin compris qu 'ils PRETENT aux Banques leur argent ( car l 'argent que les gens épargnent dans des comptes bancaires est juridiquement un PRET , et non un Dépot , ce qui explique que les Banques en font ce qu ' elles veulent ....) au taux de 1, 5 % ( après prélevements sociaux , csg , etc ....) et que les memes Banques leur RE- PRETENT leur propre argent , mais cette fois ci à un taux de 4 à 6 % , ils auront peut etre compris qui est le preteur de qui et qui dépend de qui ....

Ajoutons à celà que les Banques privées et étrangères ont , depuis 1973 , le monopole des prets à des taux exorbitants aux Etats , qu ' elles ont le monopole de la création de la monnaie fictive qu 'elles se font remourser par de la monnaie réelle née de l ' activité économique , qu ' il est interdit à quiconque de la sphère privée de faire une opération de banque ou de crédit alors que les Banques sont elles memes des entitées privées, et que tous les salaires et moyens de paiement au dessus de 3000 € doivent passer par leur intermédiaire moyennant des ponctions de frais , agios et diverses commissions , il est facile de comprendre pourquoi la BCE se soucie tant des Banques et de leur " re-capitalisation "

2.Posté par ARNO le 13/12/2011 17:20
Les crétins, les bobos c'est nous ! ... mais également nos parents et nos grands parents qui ont laissé faire. Il est grand temps de dire stop ! Au nom de nos enfants et petits enfants. Stop à l'article 104 du traité de Maastrich ! Stop au financement privé de l'état Francais ! Quitte à sortir de l'Europe ... voir, à tous ce pointer au guichet pour retirer nos espèces, laisser le minimum pour les retraits automatiques, chaque mois ... et payer un max de chose en espèces. Mais là attention ! L'état, les banques et la BCE ne sont plus d'accord. Cela va à l'encontre de leurs intérêts et des règles qu'ils nous ont imposé. Sans le cash des particuliers, tout le système se grippe. Plus de 90% de l'argent en circulation est virtuel, juste un jeu d'écriture comptable et de reconnaissance de dette. De plus, l'état et la banque centrale sont directement liés aux banques privées, un peu comme une caution solidaire. La chute des uns engage les autres. Nous, les citoyens, par le biais des taxes et impots, nous alimentons l'État. L'état, engagé dans l'Europe, cotise et finance la Banque Centrale Européenne, qui, par ce fameux traité, n'a pas le droit de preter de l'argent aux états membres. C'est là qu'interviennent les banques privées, Françaises, Européennes ou étrangères, totalement autorisées par le traité européen, à preter aux états membres. Elle est la la couillonnade ! comment on t-ils pu ratifier ce traité sans qu'aucun peuple des états membres ne bronche ??? personne, je dit bien personne ne c'est opposé ouvertement à ce traité, les médias idem .... et aujourd'hui, grâce à la crise financière, on découvre le pot aux roses, l'arnaque du lobby bancaire, comme au 17eme siècle, et la ruine quasi-globale de tous les pays qui composent la zone euro. Des taux d'endettement records avec 83% pour l'Allemagne, 82 pour la France, 80% pour les Britanniques, 74% pour l'Espagne, 62,7% pour les Pays Bas, 97% pour la Belgique, 93% pour le Portugal, 96% pour l'Irlande, 119% pour l'Italie et plus de 150% pour la Grèce. Bien sur qu'il faut s'endetter pour investir dans des projets de développement, tout comme le ferait un ménage avec l'achat d'une maison ou d'une voiture, l'état doit emprunter de l'argent. La vrai question, c'est pourquoi nous empruntons sur les marchés privé alors que la banque de France nous prêtait à quasi-taux zero jusqu'en 1974 ??? La réponse explique ce que nous vivons aujourd'hui. C'est la réforme de la Banque de France par la loi n°73-7 du 3 janvier 1973. Initier soit disant pour maitriser l'inflation et réguler la création monétaire. Cette loi, tout comme l'article 104 du traité de Maastricht, oblige l'état à emprunter sur les marchés privés. Facile, besoin d'argent pour financer les déficits des retraites, de la sécu, de la SNCF etc... l'emprunt systématique auprès des banques et l''argent coule à flot pendant plus de 40 ans ... seulement voila, aujourd'hui, on emprunte pour payer les intérêts ... pas le capital, soit 46 sur 1700 milliards (faire un petit tour sur www.aft.gouv.fr). L'état est pris à son propre piège. Tous les gouvernements successifs depuis 40 ans ont massivement utilisé l'emprunt comme une rotative à billets, trahissant le peuple et se rejetant la faute accessoirement d'un bord à l'autre. L'état et la BCE sont empêtrés dans ce piège à con et compte bien nous faire payer ! Les banques et les marchés ont les yeux rivés sur les agences de notation pour savoir si, comme pour la Grèce, toutes les dispositions seront prises par nos dirigeants pour assurer ce remboursement ... et nous nous devons dire NON !

3.Posté par Filipe Castro le 13/12/2011 17:59
Comme toujours c'est la sardine qui paye.


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