Le rapport de mars n’a pas été très probant sur le front du chômage en France. Le nombre de chômeurs* en mars 2011 progresse de 4 700 personnes sur le mois (+0,1 % sur le mois), effaçant le recul de février. En revanche, pour la seule catégorie A, le recul est net (-21 100 chômeurs, -0,8 %) sur le mois. On observe une diminution assez notable des personnes sans aucune activité mais la concurrence entre chômeurs (ce qui compte sur le marché du travail) n’est pas modifiée, le nombre de chômeurs de catégorie A, B ou C restant étale depuis le début de l’année 2011.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
En mars 2011 la France métropolitaine compte 4,045 millions de chômeurs (4,306 millions y compris DOM). Ce niveau reste largement supérieur à celui de mai 2008, avec 994 100 chômeurs de plus. La catégorie A comptabilise 2,680 millions de personnes sans aucune activité et à la recherche d’un emploi.
Au niveau du chômage de longue voire très longue durée en France (cf. article à suivre), pas d’amélioration de fond visible. 37,9 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi (cat. ABC). On observe déjà dans les minima sociaux la conséquence de la sortie en fin de droits de ce public fin 2010.
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En mars 2011 la France métropolitaine compte 4,045 millions de chômeurs (4,306 millions y compris DOM). Ce niveau reste largement supérieur à celui de mai 2008, avec 994 100 chômeurs de plus. La catégorie A comptabilise 2,680 millions de personnes sans aucune activité et à la recherche d’un emploi.
Au niveau du chômage de longue voire très longue durée en France (cf. article à suivre), pas d’amélioration de fond visible. 37,9 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi (cat. ABC). On observe déjà dans les minima sociaux la conséquence de la sortie en fin de droits de ce public fin 2010.
Du côté des offres d’emploi durables en France, le mois de mars a marqué une pause dans l’amélioration des derniers mois. Le niveau actuel n’est pas encore compatible avec des créations d’emplois fortes à court terme et donc à une baisse substantielle et durable du chômage. Toutefois, les perspectives pour le printemps sont correctes, surtout comparées à celles de l’automne dernier.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail en France.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail en France.
